Le gangstérisme médiatique de Jeune Afrique sur le gril. Par MLDIATTA
Il fallu une vidéo virale du Capitaine Ibrahima Traoré chef de l’Etat Burkinabé pour comprendre l’impact des dégâts causés par Jeune Afrique dans le pillage effrénée des maigres budgets de communication des États africains. Le Leader Burkinabé est formel : Marwane Ben Yahmed et ses sbires ont déjà courtisé les plus hautes autorités du Faso pour réclamer de fortes sommes d’argent afin de reluire l’image du pays de Thomas Sankara.
Le Président Burkinabé a refusé catégoriquement.
Bien entendu, beaucoup de chefs d’état ont déjà mordu à l’hameçon. Des sommes mensuelles faramineuses pour gérer votre image. Sans quoi, JA déroule une campagne grandeur nature contre votre pays. Du gangstérisme médiatique de haute voltige ! Il est temps pour les Africains de refuser ce diktat.
C’est connu, Jeune Afrique signe souvent des contrats mirobolants avec des chefs d’États africains…
La Côte d’Ivoire de Ouattara est l’un des meilleurs clients avec des contrats en veux-tu en voilà d’ au moins d’un million d’euros pour des numéros spéciaux destinés à reluire l’image.
Or Jeune Afrique c’est du toc.
Le problème c’est qu’au- delà de leurs Leaders, beaucoup d’africains surtout des icônes des médias développent un complexe atavique vis-à-vis de cette parution panafricaine basée à Paris.
Avec le recul, on se rend compte que les gros budgets consacrés exclusivement à Jeune Afrique contribuent par ricochet à fragiliser cette presse africaine dépourvue de moyens et réduite à être à la remorque de JA. Surtout que les journaux du continent assurent la reprise systématique des grands dossiers de Jeune Afrique ; une sorte de service après-vente infantile, dégradant et contre-productif d’autant que la ficelle étant trop grosse, tous les esprits cartésiens ont compris ce manège.
Il s’agit aujourd’hui de briser les chaînes de la soumission et de la dépendance envers Jeune Afrique. Si nous continuons de perpétuer l’asservissement à ce canard boiteux de la presse internationale, il est clair que nous allons nous morfondre dans une sorte de syndrome de Stockholm. Le mythe de Sysyphe d’une Afrique toujours exploitée et pressée comme un citron résume parfaitement cette situation désastreuse.