Reprise des cours à l’Université de Ziguinchor : Le SAES en désaccord avec l’administration rectorale
Le bureau de la coordination SAES/Section UASZ a fustigé la conduite du rectorat de l’université Assane Seck de Ziguinchor, en cette période de reprise des cours.
Selon son coordonnateur, « l’administration rectorale continue de jouer au dilatoire, quand il s’agit d’honorer ses engagements vis-à-vis du personnel d’enseignants et de recherche ».
Face à la presse, Alexandre Coly a affirmé que la dette du restaurant SAES est toujours à l’ordre du jour. Les paiements des heures complémentaires et de la subvention des enseignants ayant préfinancé leurs projets de recherche sont toujours bloqués par l’ACP (l’agent comptable payeur). Le salaire des enseignants de recherche pas toujours au rendez-vous. Idem pour l’alignement administratif et financier de tout promu au CAMES.
Au-delà des aspects financiers et administratifs des enseignants toujours problématiques à Assane Seck, la coordination SAES déplore le manque de volonté de l’administration rectorale à régler les questions liées aux infrastructures.
Selon le SG du SAES/UASZ, « la co-construction tant chantée par le recteur n’est pas au rendez-vous ». Alexandre Coly affirme que le plafond de l’amphithéâtre Amadou Tidiane Ba est sur le point de s’écrouler et déplore « le mauvais état du laboratoire de physique » qui, portant, a été livré récemment.
Le cumul des manquements en termes de qualité et de normes au sein de l’université Assane Seck est criant, surtout avec les chantiers entamés depuis 2015 et non livrés, fustige M. Coly.
Ses camarades et lui s’indignent de la lenteur observée dans la réhabilitation de l’UFR de Santé saccagée lors des manifestations de juin dernier.
Ainsi, la coordination SAES/Section UASZ exige du recteur le respect strict de tous les engagements pris et la poursuite des discussions avec le syndicat. Leur respect va dans le sens de la préservation de la stabilité de l’institution.
Selon Alexandre Coly, le SAES/UASZ dégage toute responsabilité en cas de perturbations au sein de l’institution universitaire.