Conflit israélo-palestinien : « Il ne peut y avoir de solution militaire », dit Macky Sall
Le Sénégal, en sa qualité de président du comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, a réitéré, mardi, à Dakar, son appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire, suite à la reprise des hostilités dans le conflit israélo-palestinien, a déclaré le président Macky Sall, notant qu’il « ne peut y avoir de solution militaire à ce conflit meurtrier ».
« En sa qualité de président du comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le Sénégal appelle à nouveau à la désescalade et au respect du droit international humanitaire. Il ne peut y avoir de solution militaire à ce conflit meurtrier », a dit Macky Sall.
Il s’exprimait à l’ouverture officielle de la 12e session du Comité permanent de l’Organisation de la coopération islamique pour l’information et les affaires culturelles (COMIAC).
Outre le gouvernement du Sénégal, le secrétaire général adjoint de l’Organisation de la coopération islamique, Tarig Ali Bakheet et des représentants de pays membres de l’OCI prennent part à cette rencontre qui s’est ouverte, lundi, à Dakar, et se poursuit jusqu’au mercredi.
« La tenue de cette session du COMIAC marque notre engagement renouvelé dans la défense des idéaux que nous partageons dans la cause palestinienne. Nous sommes tous préoccupés par la tragédie insoutenable qui fait suite à la reprise des hostilités dans le conflit israélo-palestinien », a encore fait valoir Macky Sall.
Le chef de l’Etat a réaffirmé son « attachement » à un règlement pacifique du conflit, « conformément à l’objectif fixé par les résolutions pertinentes des Nations unies de deux États indépendants et souverains : Israël et Palestine vivant chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ».
Le président de la République a aussi condamné les cas « d’islamophobie constatés ces derniers temps par des autodafés du saint Coran ». Des actes, selon lui, « qui ne font que raviver en chaque musulman sa foi dans les valeurs de sa religion ».
Le secrétaire général adjoint de l’OCI, Tarig Ali Bakheet, a aussi évoqué « les inquiétudes » de la Umma après l’état de siège illégal sur Gaza et le bombardement effectué sur des civils.
Il a parlé d’actes de « violation flagrante des principes fondamentaux du droit humanitaire ».
M. Bakheet a aussi fait part des « provocations » perpétués à l’endroit des symboles de l’islam, au nom de « la liberté d’expression ».
Dans cette perspective, le secrétaire général adjoint de l’OCI a insisté sur le rôle attendu du COMIAC en matière d’information et de communication, soulignant notamment la nécessité pour les pays membres d’aller vers des « partenariats médiatiques ».