Corée du Sud: la liberté de la presse menacée
La Corée du Sud est, une nouvelle fois, épinglée pour des atteintes à la liberté de la presse. La Fédération internationale des journalistes a condamné le parti au pouvoir pour son harcèlement et ses intimidations envers les journalistes. Une tendance qui s’accentue depuis l’arrivée au pouvoir du conservateur Yoon Suk-yeol.
Jeudi 15 septembre, le parquet de Séoul a perquisitionné le domicile et le bureau de deux journalistes après avoir reçu une plainte du parti au pouvoir au sujet d’une interview jugée « discréditante ». Les faits remontent à la campagne présidentielle 2022. Alors candidat, l’actuel président avait été mis en difficulté lors d’une interview, son parti dénonce aujourd’hui une manœuvre pour ternir son image à quelques jours du scrutin.