Botulisme à Bordeaux : un mort, plusieurs victimes hospitalisées
Plusieurs personnes ont été hospitalisées à Bordeaux (Gironde) pour des cas probables de botulisme. L’une d’entre elles est décédée mardi soir. Toutes avaient fréquenté le même bar à vins de la ville.
C’est une situation « exceptionnelle », reconnaissent les autorités sanitaires. Alors que la France recense entre 20 et 30 cas de botulisme alimentaire par an, dix ont été signalés après avoir fréquenté le même établissement, la semaine passée. Plusieurs personnes ont été hospitalisées à Bordeaux, l’une d’entre elles est décédée. On fait le point.
Combien y a-t-il de victimes ?
Dix cas « cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire » ont été rapportés aux autorités sanitaires. Parmi eux, une personne est décédée, a annoncé mardi soir la Direction générale de la Santé. Huit personnes restent hospitalisées à Bordeaux et en Île-de-France, dont sept sont placées en réanimation ou en unité de surveillance continue. Une dernière personne a priori touchée serait repartie à l’étranger entre-temps.
Benjamin Clouzeau, médecin réanimateur au CHU Pellegrin, a fait état sur le réseau social X, anciennement Twitter, d’un « nouveau cas » signalé en Espagne, « toujours rattaché au foyer bordelais ».
Que s’est-il passé ?
La plupart sont de nationalité étrangère : américaine, canadienne, allemande. Elles ont toutes fréquenté au cours de la semaine dernière (entre le lundi 4 et le dimanche 10 septembre) le même bar de Bordeaux, le Tchin Tchin Wine bar. « Les aliments suspectés sont à ce stade des conserves de sardines faites maison par le restaurateur », indiquent dans un communiqué la préfecture de Nouvelle-Aquitaine et l’Agence régionale de santé.