Fusillades à Nîmes : Gérald Darmanin annonce « des interpellations » et l’engagement du Raid
Deux personnes ont été tuées par balles à Nîmes ces derniers jours, dont un enfant de dix ans. Des drames dont les trafics de drogue dans cette ville sont responsables, assurent depuis les autorités.
Après deux morts par balles à Nîmes (Gard), dont un enfant de dix ans, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a assuré ce jeudi après-midi que les autorités avaient « procédé à des interpellations » dans la ville. « J‘ai engagé le Raid » et « une unité de CRS restera plusieurs semaines à Nîmes et dans le Gard », a assuré le ministre.
« Cet après-midi, la police a pu interpeller un certain nombre de trafiquants de drogue ou de personnes soupçonnées d’être en lien avec ces assassinats », a expliqué Gérald Darmanin, sans donner de chiffre plus précis. Ces personnes qui « assassinent des enfants sans distinction méritent pendant de longues années de dormir en prison ».
Un « long combat contre la drogue »
Ces déclarations interviennent après deux morts dans le quartier de Pissevin. Un peu plus de 48 heures après la mort d’un enfant touché par erreur par des tireurs, un homme de 18 ans a été abattu jeudi à Nîmes sur un point de deal de cette zone. Ces tirs sont associés au trafic de drogues dans la ville.
« Lorsque nous mettons fin à un trafic (de drogues), il y a des réactions, une volonté de montrer que les délinquants l’emporteraient sur l’ordre républicain. Ce ne sera pas le cas », a déclaré Gérald Darmanin, parlant tout de même d’un « long combat contre la drogue, très difficile ».