Céréales ukrainiennes: attaque russe contre un port dans la région d’Odessa
Conséquence : « Nous sommes face à une réalité à laquelle nos textes continentaux ne correspondent plus » et les séances du Conseil Paix Sécurité, dit-elle, deviennent de plus en plus « difficiles ».
Selon cette même source, le cœur des débats a porté sur le positionnement de l’Union africaine par rapport aux décisions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). « Certains, au sein du Conseil, ont souhaité, assure-t-elle, pouvoir émettre des réserves et demander des clarifications dans la séquence qui pourrait conduire » à l’option militaire envisagée par la Cédéao.
Les pays membres du CPS négocient depuis le 14 août les termes exacts d’un communiqué final
De son côté, un autre diplomate africain, qui a participé à la réunion, affirme que les pays d’Afrique australe et d’Afrique du Nord étaient « vent debout contre toute intervention militaire ». Les pays d’Afrique centrale, toujours selon cette source, ont eux aussi exprimé leur désaccord.
À l’issue de la réunion, le texte du communiqué est entré dans un « processus silencieux » selon les mots d’un diplomate. Les pays membres du Conseil Paix et Sécurité négocient depuis le 14 août ses termes exacts. Car il s’agit d’un document qui « nous engage collectivement », a tenu a rappeler notre source.