En Italie, tripoter dix secondes les fesses d’une élève de 17 ans n’est pas un délit
Si le gardien de l’école s’est défendu en évoquant une plaisanterie, la victime est déçu de cette décision de justice. Sur les réseaux sociaux, une vague de messages et de vidéos s’indignent du résultat de ce procès.
C’est une décision judiciaire qui irrite la Botte. La relaxe du gardien d’une école qui avait tripoté les fesses d’une élève de 17 ans une dizaine de secondes a provoqué jeudi une polémique en Italie, suscitant l’indignation d’associations d’élèves et d’influenceurs.
Selon le tribunal de Rome, ces attouchements ayant duré « entre cinq et dix secondes », comme l’a dénoncé la victime et reconnu leur auteur, « ne constituent pas un délit ». « Il a mis ses mains à l’intérieur de mon pantalon et sous mes sous vêtements, il a tripoté mes fesses puis il m’a soulevé suffisamment pour blesser mes parties intimes. Ceci, du moins pour moi, n’est pas une blague », a confié la victime au quotidien italien Il Corriere della Sera. Un geste que confirme une amie de la victime qui a assisté à la scène.