Cette vérité que l’on ne saurait cacher : Boris Diop, Felwine et Mbougar Sarr sont de misérables soutiens du dictateur Paul Kagame (par Moustapha Diakhaté)
LES SOUTIENS DU DICTATEUR PAUL KAGAME MENTENT AU PEUPLE SÉNÉGALAIS
Sans les diffamations contre Mame Mbaye Niang, sans les escapades nocturnes d’Ousmane Sonko à Sweet Beauté, le Sénégal ne connaîtrait jamais les pillages, jacqueries, vols et violences.
En parcourant le texte qu’il a cosigné avec eux pour dénoncer les dérives et les tentations d’un 3ème mandat de Macky Sall, j’ai l’amère sentiment que Mbougar Sarr ne connaît pas Felwine Sarr et Boubacar Boris Diop. Ces deux tartuffes sont de vulgaires lèches-bottes du despote sanguinaire et non moins président à vie Paul Kagame arrivé au pouvoir par la force en 1994.
Le jeune écrivain Mbougar Sarr devrait se passer volontiers de ces deux tartarins pour dénoncer la répression des libertés, la réduction de l’opposition à sa plus simple expression et le troisième mandat pour plusieurs raisons :
Messieurs Boubacar Boris Diop et son acolyte Felwine Sarr qui vivent au cœur du pouvoir rwandais ne peuvent pas ne pas être au courant des violences de la police de leur ami qui persécute les partis d’opposition, torture en prison et assassine ses opposants à l’intérieur comme à l’extérieur de son pays.
Boubacar Boris Diop et ses deux acolytes mentent lorsqu’ils affirment que « la situation que vit actuellement notre pays résulte de la dérive autoritaire du président Macky Sall. »
Sans les diffamations, sans les escapades nocturnes à Sweet beauté, sans les appels répétitifs à l’insurrection, au « Mortal combat » d’Ousmane Sonko pour se soustraire de la justice à la suite de plusieurs plaintes pour diffamation et viols et menaces de mort, le Sénégal vivrait en paix.
Au contraire, c’est le laxisme de l’État sénégalais qui a fait le lit aux incessantes fanfaronnades d’Ousmane Sonko.
Non Felwine, non Mbougar, non Boris vous mentez. Il n’y a pas de « soulèvement populaire en cours » au Sénégal. Il s’agit d’un déferlement de hordes de voleurs, de pilleurs avec la complicité d’éléments séparatistes du Mfdc. Ceux qui ont brûlé le Cesti, les facultés de sciences, de droit, des Lettres et de médecine ne luttent pas pour la démocratie, contre la mal gouvernance encore moins pour le développement du Sénégal. En tant qu’universitaires, votre silence sur le saccage de l’université, l’incendie de la bibliothèque et la destruction des archives est honteux. Surtout pour Boris Diop, qui se réclame héritier de Cheikh Anta Diop alors qu’il n’est en réalité qu’un vulgaire racoleur de la pensée de l’auteur de Nations nègres.
Boubacar Boris Diop et Felwine Sarr ne peuvent pas ne pas se souvenir du vote par les députés rwandais à l’unanimité, en faveur d’une réforme constitutionnelle annulant la limitation des mandats présidentiels. Ce qui a permis au président Paul Kagame de briguer un troisième mandat en 2017 et ensuite de s’éterniser au pouvoir. Cette réforme taillée sur mesure, une fois adoptée par le Sénat et par voie référendaire, a permis à l’actuel chef de l’État rwandais Paul Kagame de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034.
Pour rappel, la gouvernance de Paul Kagame que soutiennent Messieurs Boubacar Boris Diop et Felwine Sarr est caractérisée selon Fidh par « de graves entraves aux droits civils et politiques, aux libertés fondamentales, et en particulier aux libertés d’expression, de réunion et de la presse. »
Il s’ ajoute que plusieurs organisations de défense des droits humains ont en effet pu documenter et dénoncer ces atteintes aux droits commises dans le cadre de la conduite des politiques économiques, notamment en matière agricole, d’aménagement du territoire et de gestion des biens publics. L’absence de dialogue véritable et inclusif, ainsi que les inégalités dans la répartition des richesses ont engendré un processus économique opaque, des disparités économiques et sociales grandissantes entre une classe élitiste de la population rwandaise tirant clairement profit du dividende économique du pays, et des classes populaires subissant les effets néfastes et les dommages collatéraux de cette course à la croissance économique. »
Ils se disent panafricanistes mais gardent un silence coupable sur les exactions et les pillages des ressources commis par Paul Kagamé en RDC. Ils se disent démocrates mais se taisent devant la présidence à vie que s’érige Kagamé. Ils se disent humanistes mais ferment les yeux sur les assassinats d’opposants et de militants rwandais dans le pays et à l’extérieur. Ces trois fanfarons qui se disent aussi féministes étaient où quand Ousmane Sonko traitait Adji Sarr de gorille victime d’Avc » ?
Pour combattre les dérives de Macky Sall et s’opposer légitimement au 3ème mandat, il faut être honnête et sincère. Les qualités qui manquent cruellement à nos trois imposteurs : Boris Diop, Felwine et Mbougar Sarr
Pour l’amour du Peuple ,
Vive la République !
Vive le Sénégal !
Par Moustapha Diakhaté