Morts au Maroc : c’est quoi l’alcool de contrefaçon qui tue et rend malade les consommateurs ?
Les réseaux criminels produisent de l’alcool de contrefaçon, souvent à base de substances comme de l’antigel, du dissolvant et même du décapant. La consommation de ces produits peut engendrer une cécité, une insuffisance cardiaque, voire un décès.
« Si vous pensez que la gueule de bois est la pire chose qui puisse vous arriver après avoir bu de l’alcool de contrefaçon, détrompez-vous. » Voilà comment Interpol introduit son avertissement en ligne concernant l’alcool frelaté, qui peut faire des ravages. Un avertissement que n’ont pas suivi à Meknès, au centre du Maroc, sept personnes décédées après en avoir consommé.
Hautement toxique, ce breuvage fait de nombreuses victimes, notamment en Russie ou en Inde. L’an passé par exemple, près de 40 personnes sont décédées après avoir absorbé lors d’un mariage et d’autres rassemblements une boisson fabriquée localement, connue sous le nom de « Mahua » ou « Desi Daru ». Bon nombre de participants se sont plaints de douleurs à l’estomac et d’une perte de vision, puis ont commencé à vomir.
Du méthanol moins cher, des pièces auto comme condenseurs…
Le phénomène est de plus en plus connu des polices du monde entier. Le site d’Interpol se veut précis sur la question : la raison pour laquelle l’alcool de contrefaçon est si dangereux est « qu’il est souvent fabriqué à base de produits chimiques toxiques qui sont tout simplement impropres à la consommation ».