Un circonciseur jugé pour abus sexuels sur les mères des nourrissons : « Il avait un ascendant religieux »
Le procès de Gabriel Assouline, qui fut longtemps l’un des circonciseurs les plus réputés de la communauté juive en Île-de-France, s’ouvre ce mardi devant la cour criminelle du Val-d’Oise. Cet homme de 62 ans nie les agressions sexuelles et le viol sur quatre femmes dont il s’était occupé des bébés.Il était le plus prisé de la région, celui dont on se passait le nom de famille en famille, répétant qu’il était le meilleur. Pendant trente ans, Gabriel Assouline a exercé comme mohel, mot hébreu désignant un circonciseur juif, bénéficiant d’une aura certaine dans la communauté : à lui seul, il réalisait alors 60 % des circoncisions en Île-de-France.