Emmanuel Macron se rend en Mongolie, une première pour un président français
À l’issue du sommet du G7 à Hiroshima, au Japon, le président français Emmanuel Macron s’envole pour la Mongolie pour une très courte visite d’État dimanche 21 mai. Il s’agit d’une première pour un président français en exercice sur le sol mongol, enclavé entre la Chine et la Russie.
L’Élysée considère la Mongolie comme un modèle de gouvernement libéral, un pays rodé à l’alternance politique, qui tient des élections transparentes. Mais c’est aussi un État enclavé entre deux géants : la Russie et la Chine.
Le pays veut toutefois se donner un nouveau souffle : diversifier ses partenariats pour réduire sa dépendance vis-à-vis de ses voisins.
Les autorités françaises veulent s’engouffrer dans la brèche et misent en particulier sur l’énergie. D’une part, il y a les gisements d’uranium mongols et d’autre part, le savoir-faire français en matière d’énergies renouvelables. Car la Mongolie a besoin de se décarbonner, elle se repose à 90% sur le charbon pour produire son électricité. La France y voit alors des possibilités de coopération très importantes dans le domaine de l’environnement.
Sur le plan stratégique, Paris considère qu’il faut offrir aux Mongols, comme à tous les voisins de la Russie, de quoi desserrer la contrainte exercée par Moscou.