Comment le gouvernement veut renouer le dialogue social après le 1er Mai
Loin des niveaux records de fin janvier, la mobilisation pour cette treizième journée de contestation contre la réforme des retraites est restée forte, mais marquée par des violences. L’exécutif veut désormais ramener les syndicats autour de la table des négociations.
Au soir de ce 1er Mai, les relations entre les syndicats et le gouvernement restent on ne peut plus orageuses. Loin des niveaux records de la fin janvier, la mobilisation contre la réforme des retraites, ce lundi, lors de cette première fête des travailleurs unitaire depuis 2009 est restée forte (2,3 millions de manifestants en France, selon la CGT, et 782 000, selon le ministère de l’Intérieur) et au-delà d’un 1er mai classique. Une treizième journée de contestation, marquée par d’importantes violences. Mais alors que le chronomètre tourne pour Emmanuel Macron, qui s’est donné « 100 jours » (avec le travail comme dossier phare) pour sortir son second quinquennat de l’enlisement, il y a plus qu’urgence à recoller les morceaux.