Baba Tandian déballe contre Me Babacar Ndiaye: « Il détient depuis maintenant plus de cinq ans un fichier où il y a 90 à 95 clubs qui sont inscrits frauduleusement»
Non content de l’accuser d’avoir fait changer les textes de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) afin de pouvoir être candidat à sa propre succession, Baba Tandian accuse le président sortant de l’instance d’avoir formé un collège électoral favorable à sa réélection. «Ce que les gens ne savent pas c’est que Babacar Ndiaye détient depuis maintenant plus de cinq ans un fichier où il y a 90 à 95 clubs qui sont inscrits frauduleusement», balance l’ancien patron de la discipline dans les colonnes de Record.
Il enchaîne : «Et chaque jour, chaque mois, ce fichier est grossi par d’autres présidents de clubs qui sortent de nulle part : des vulgarisateurs, des mécaniciens et des gérants de boîte de nuit… Même quand un club veut s’affilier régulièrement, correctement, la condition c’est d’abord de faire allégeance à Babacar Ndiaye.»
Baba Tandian assure que la Convergence pour le renouveau du basket sénégalais (CRBS) dont il fait partie et qui s’oppose à l’actuel président de la FSBB, n’entend pas laisser faire. Cette entité a déjà, selon l’homme d’affaires, remporté une bataille. Elle veut maintenant gagner la guerre.
«Nous voulons mettre l’État devant ses responsabilités, prévient l’ancien présidents de la Fédé. La FSBB et le basket n’appartiennent pas à Babacar Ndiaye. Dans un premier temps, il a voulu faire les élections lui-même, mais il n’a pas réussi. On a fait une sortie musclée et le ministre (des Sports) a compris et a obligé Babacar Ndiaye à installer un Comité électoral indépendant. Mais cela ne suffit pas.»
Tandian fixe le cap de la CRBS : «Dans ce Comité électoral, il y a un certain Ibrahima Niang (secrétaire général de la FSBB). Depuis huit ans, c’est le bras armé de Babacar Ndiaye. C’est cet homme qui n’a jamais joué au basket que Babacar Ndiaye a ramassé dans les rues de la Médina pour en faire l’adjoint du secrétaire général (du Comité électoral). Mais on va l’obliger à le gommer.»