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À Nice, des cellules de la honte au commissariat Auvare : « On se croirait dans un cachot du Moyen Âge »

Après une visite surprise mercredi matin des locaux de garde à vue, le bâtonnier Me Adrien Verrier dénonce des conditions « indignes ». Les avocats vont être encouragés à soulever ces problèmes pour faire annuler les gardes à vue devant les magistrats pour absence de dignité.« Une heure en garde à vue à Auvare vaut trois jours en maison d’arrêt ! » Le bâtonnier de Nice, Me Adrien Verrier, ne mâche pas ses mots après une visite surprise effectuée, mercredi au petit matin, dans les locaux des écrous du commissariat Auvare à Nice. Cette initiative, prise par les Bâtonniers de France dans le cadre d’une journée d’action nationale pour inspecter des lieux de privation de liberté, « dépasse ce que l’on imaginait », assure-t-il. Les 21 cellules, implantées dans la caserne datant de la fin du XIXe siècle, peuvent accueillir jusqu’à 60/70 personnes par jour. L’endroit n’est pas anodin. C’est ici que se font la très grande majorité des gardes à vue des Alpes-Maritimes.