Metz : le maire François Grosdidier condamné à du sursis pour prise illégale d’intérêts
L’ex-LR était poursuivi pour avoir versé en 2011, alors qu’il était député, une subvention de 160 000 euros avec les fonds de sa réserve parlementaire à l’association Valeurs Écologie, qu’il présidait depuis 2009.
À l’audience début janvier il avait assuré avoir eu le sentiment à l’époque de « favoriser une cause qui lui semblait d’intérêt général plutôt que son intérêt personnel ». Le maire de Metz François Grosdidier (ex-LR) a été déclaré coupable de « prise illégale d’intérêts » ce mardi par le tribunal correction d’Épinal et condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende.
Il était poursuivi pour avoir versé en 2011, alors qu’il était député, une subvention de 160 000 euros avec les fonds de sa réserve parlementaire à l’association Valeurs Écologie, qu’il présidait depuis 2009.
« Un harcèlement judiciaire permanent »
De plus, l’analyse des comptes de l’association n’avait fait apparaître aucun mouvement de fonds le favorisant. François Grosdidier avait dénoncé « un harcèlement judiciaire permanent », visant un ancien adversaire politique, Philippe Mousnier, à l’origine de cette affaire.