Procès du trafic de viande chevaline : les édifiantes écoutes téléphoniques des maquignons diffusées

Le procès à Marseille de vingt-cinq prévenus impliqués dans un trafic de viande de cheval impropre à la consommation a continué ce mercredi. Mettant au jour les pratiques peu scrupuleuses de la filière de Narbonne.« Je n’ai pas le feuillet médicamenteux de la jument de ma fille », dit la voix. Réponse à l’autre bout du fil : « Il faudra le faire faire par un vétérinaire et l’antidater d’au moins trois ou quatre mois. » La sixième chambre correctionnelle de Marseille a poursuivi ce mercredi sa plongée dans les arcanes d’un trafic européen de viande de cheval impropre à la consommation humaine basé à Narbonne (Aude) entre 2011 et 2013.

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