Mauvaises filles ou l’histoire des maisons de correction
Insoumises, rebelles, incomprises ou simplement mal-aimées, de nombreuses jeunes filles ont été placées en maison de correction à l’adolescence.PUBLICITÉ
Ces lieux d’enfermement et de discipline, principalement tenus par des congrégations de religieuses (notamment la Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur), ont perduré jusqu’à la fin des années 1970 en France. Des maisons de correction, qui ambitionnent, selon les termes de l’époque, de redonner un comportement correct, conforme aux règles sociales, à la bienséance ou à la morale, mais aussi de sanctionner une erreur ou une faute. Privées de tous contacts extérieurs, les pensionnaires ou « mauvaises filles » grandissent loin de tout rapport affectif et d’amour familial, créant de nombreux traumas à l’âge adulte.
Que sont devenues ces « mauvaises filles » qui n’auraient jamais été enfermées si elles avaient été des garçons ? Une documentariste est partie sur les traces de ces vies.
Cette émission est une rediffusion du 21 novembre 2022