À Paris, «de moins en moins de cambrioleurs sont retrouvés en possession de passes Vigik frauduleux»

Le commissaire Julien Herbaut, chef de la Sûreté territoriale de Paris, assure que ses enquêteurs ont mis « un coup d’arrêt » à l’expansion du trafic de badges, revendus sous le manteau.Le trafic de passes Vigik, ces sésames qui permettent aux cambrioleurs d’accéder discrètement aux halls d’immeubles franciliens, est un phénomène surveillé comme le lait sur le feu. En octobre, la Sûreté territoriale (ST) de Paris a interpellé le chef d’une entreprise basée à Puteaux (Hauts-de-Seine), soupçonné de vendre en masse des copies frauduleuses de passes Vigik, grâce à une clé informatique dérobée à Enedis. Quand ces juteux trafics ont commencé à exploser en Île-de-France, à partir de 2019, les policiers de la ST « s’en sont saisis », nous explique leur patron, le commissaire Julien Herbaut. Patiemment, ses enquêteurs se sont attelés à « remonter toute la chaîne », depuis le cambrioleur et son passe Vigik trafiqué, jusqu’à la filière d’approvisionnement. Pour aboutir à la « neutralisation » de deux réseaux franciliens très actifs, en 2019 et en 2020.

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