Procès du drame de Millas : «La barrière était levée», maintient la conductrice du car scolaire
Au premier jour de son procès, Nadine O. a répété que les barrières du passage à niveau de Millas (Pyrénées-Orientales) n’étaient pas fermées ce 14 décembre 2017. Une version contredite à la barre par deux témoins directs du drame qui a fait 6 morts et 17 blessés.
Les barrières du passage à niveau 25 de Millas (Pyrénées-Orientales) étaient-elles levées ou baissées ce 14 décembre 2017 quand, à 16h07, un bus de transport scolaire a été coupé en deux sur la voie ferrée par un TER ? Au premier jour du procès de ce drame au terrible bilan (six collégiens tués, dix-sept autres blessés), dont l’audience va durer trois semaines à Marseille avec diffusion en direct à Perpignan, la question a de nouveau hanté les 123 parties civiles, mais aussi Nadine O., la conductrice et unique prévenue, qui encourt cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Comme au cours de l’instruction, quand les juges avaient estimé que la chauffeuse du bus avait fait preuve « d’inattention et d’imprudence », Nadine O. et des témoins directs de l’accident ont maintenu, ce lundi, des versions diamétralement opposées à la barre du tribunal correctionnel.
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