CODE DES MARCHES : Saer Niang prévoit l’intégration des « offres spontanées »
ECONOMIE : Le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Saer Niang a évoqué la nécessité d’intégrer les « offres spontanées » dans des Partenariats publics privés(PPP) afin de se conformer davantage aux directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Va-t-on vers une réécriture du Code des marchés ? La question mérite d’être posée, au regard de la proposition faite par le Directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), Saer Niang. «Les offres spontanées ressemblent plus à des Partenariats publics privés (PPP) qu’aux procédures de marchés publics », a assuré, Saer Niang, le patron de l’organe de régulation des marchés publics, lors d’une séance de travail avec le représentant-résident du Fond monétaire international (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot. Selon lui, il y a certaines imprécisions du Code des marchés qu’il faudra corriger dans les plus brefs délais.
Les échanges entre Saer Niang et le représentant-résident du Fond monétaire international (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot ont essentiellement porté sur la réforme en cours visant à muer l’ARMP en Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP). Une décision annoncée le 23 mars par le chef de l’État lors d’une réunion hebdomadaire du conseil des ministres. « Cette nouvelle institution va prendre en charge les contrats de Partenariat public privé en amont et en aval », a assuré Saer Niang.
Selon lui, ces offres spontanées n’étaient pas très nombreuses, mais représentaient une somme d’argent importante. Saer Niang a également évoqué la récente directive de l’UEMOA qui invite les États membres à « harmoniser leur méthodologie de calcul des taux des ententes directes ». « Ce taux s’appliquait sur la valeur qui ne devait pas dépasser 5%. Mais avec la nouvelle directive, il se calcule sur la base du nombre total de marchés passés en entente directe », a expliqué Saer Niang non sans insister sur la nécessité de « mieux encadrer cette procédure ».
Mamadou SARR