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VIOLENCES SUR DES ENFANTS A MEDINA BOYNI: Guy Marius Sagna exige l’ouverture d’une enquête

JUSTICE : « (…) Aujourd’hui, j’apprends que ces histoires continuent encore dans la région de Kedougou. Ce lundi 21 février 2022 à Back-Back, dans la Commune de Médina Boyni (Oubadji), département de Salémata, Région de Kédougou. Trois enfants et le Pasteur d’une église ont été couper de la paille pour confectionner des toitures de cases », fulmine  l’activiste Guy Marius Sagna dans un communiqué. 

« MENOTTES ET PENDUS AUX ARBRES »

Ajoutant que « pendant cette coupe, ils ont été arrêtés pas la Brigade de la Conservation de l’environnement du Parc National Niokolo-Koba, ils ont été menottés, pendus aux arbres, la bouche attachée par une corde, puis tabassés de 10h à 19h ». 

« INCAPABLES DE S’ASSEOIR »

Selon, M. Sagna les enfants se sont retrouvés incapables de s’asseoir, à tel point que l’un d’eux a été acheminé d’urgence à Kédougou pour une prise en charge aux urgences. « J’ai vu les blessures infligées. Elles sont tout simplement horribles. Comment peut-on exercer un traitement aussi inhumain et dégradant à des personnes ? Traiter des animaux ainsi serait tout aussi inacceptable. J’exprime toute ma solidarité aux blessés et à leurs parents », écrit-il.  

« PLUS JAMAIS ÇA! »

Nous demandons à l’État de prendre en charge les blessés et d’ouvrir une enquête et de sanctionner les auteurs de pareils actes. Avec les populations de la localité je cris : Depuis des années le FRAPP se bat contre les violences que certains agents des forces de défense et de sécurité exercent illégalement sur des citoyens. Plus jamais ça ! », martèle Guy Marius Sagna, rappelant les violences policières qui ont causé  des morts comme les cas de Pape Sarr au commissariat de Thiaroye, de Élimane Touré au commissariat du Port, de Seck Ndiaye par des policiers de Médina, de Abdoulaye Timera par des policiers de Médina…comme les 14 morts dans responsables de mars 2021. 

« Nous avons toujours dit que si les actes de violences d’agents de force de défense et de sécurité ne sont pas sanctionnées c’est comme si le président Macky Sall leur donnait un permis de violenter, d’assassiner. Aujourd’hui c’est Kédougou. Demain ce sera Kolda, Kaffrine, Fatick ou Dakar. Enfin, les habitants de Kédougou ne peuvent pas être traités comme des citoyens de seconde zone », estime Guy Marius Sagna. 

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