AISSATA TALL SALL SUR LA LEGALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ : ‘’On ne l’acceptera jamais’’
Quoi qu’il fasse, les pays occidentaux ne pourront pas nous imposer la légalisation de l’homosexualité. C’est la conviction de Me Aissata Tall Sall qui affirme que le Sénégal a clairement fait comprendre à ces partenaires de ces pays, qu’ils ne devraient même pas essayer de poser le débat sur l’homosexualité contraire à nos valeurs, chez nous, car on ne l’acceptera jamais.
Me Aissata Tall Sall était hier devant les députés pour défendre plusieurs projets de loi, notamment comme le projet de loi n°15/2021 autorisant le président de la République à ratifier la Convention de sécurité sociale entre la République du Sénégal et le Royaume d’Espagne, signée à Dakar. Une occasion saisie par la patronne de la diplomatie sénégalaise, pour s’exprimer sur la question de l’homosexualité dont l’acceptation est impensable au Sénégal, selon elle. ‘’Vous savez que dans ces pays (européens et autres), des hommes peuvent se marier entre eux et les femmes aussi peuvent se marier entre elles. Ce sont des pays où l’homosexualité a été autorisée contrairement à nos valeurs et principes culturels et religieux. Mais on leur a dit de ne même pas penser à amener ce débat ici au Sénégal. On ne l’acceptera jamais’’, a martelé Me Aïssata Tall Sall. Qui souligne que malgré cette fermeté sur la question de l’homosexualité, le Sénégal a réussi à faire accepter par exemple à l’Espagne, des choses en rapports avec nos valeurs sociales, particulièrement dans le traitement des polygames. ‘’L’Espagne est un pays qui interdit la polygamie. Mais nous, nous avons fait en sorte que, quand un de nos compatriotes polygames y perd la vie, que ses épouses bénéficient toutes de sa pension. Ceci est nos réalités que nous avons inclues dans la convention’’, renseigne-t-elle.
Interpellée sur la situation de nos compatriotes vivant à l’étranger, notamment les rapatriements des corps des personnes décédées, Me Aïssata Tall Sall soutient que pas moins de 600 millions de Fcfa ont été mobilisés par le gouvernement pour lesdits rapatriements. Non sans demander à ce que nos compatriotes explorent aussi d’autres voies, comme la souscription d’assurance, afin qu’en qu’à de décès, l’assurance puisse payer les frais de rapatriement des corps.
L’info