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COUP DE POIGNARD DE DJIBRIL NGOM A YAW : Me Moussa Diop trouve «l’arme du crime» dans l’enveloppe…

L’enveloppe bourrée d’argent apparue lors de l’audience entre le chef de l’Etat et le transhumant Djibril Ngom est «l’arme du crime» de la trahison de ce dernier, qui a fait forclore les listes de Yaw a) Matam, avant de regagner l’Apr.  C’est la conviction de Me Moussa qui déplore que l’argent public soit utiliser pour acheter des opposants. 

L’audience que le chef de l’Etat a accordée à Djibril Ngom, l’ex-mandataire de Yewwi Askan Wi qui avait fui avec la listes des mandataires de la coalition causant la forclusion de ses listes à Matam, avant de regagner l’Apr continue de faire des vagues. Me Moussa Diop, allié de Macky Sall devenu son opposant ne s’est pas faut prier pour se jouer au concert de désapprobations. «C’est à peine remis du tâtonnement présidentiel sur la suppression/ rétablissement du poste de premier ministre que je rechute face non seulement à l’audience accordée par le Président de la République au faussaire électoral de Matam (Djibril Ngom) mais surtout sur l’utilisation de nos deniers publics par le chef de l’Etat pour racheter des opposants», a commenté l’ancien Directeur général de Dakar dem Dikk sur sa page facebook. Non sans ajouter entre parenthèse, que  «l’arme du crime est dans l’enveloppe bien bourrée de billets de banque». L’enveloppe qu’on voit posée à côté de Ddjibril Ngom lors de l’audience.  Lui-même, dans un poste, a expliqué que l’enveloppe d’argent lui a été remis par Farba Ngom et non par Macky Sall et c’est pour une activité politique à Matam. Mais ce n’est pas Me Diop qu’il va convaincre. Lui qui affirme que Macky Sall pouvait utiliser cet argent à des fins plus utiles. «Après la mallette de Segura de Wade, voici la grosse enveloppe de la honte qui crève le cœur. (…). Au lieu d’utiliser nos deniers pour payer les indemnités de départ aux véritables managers (mes indemnités contractuelles sont toujours confisquées par lui en raison de ma position sur la 3eme mandat), on corrompt des opposants au sein même de la maison de la République», dit-il. Ne reconnaissant plus le Président depuis sa réélection en 2019 pour un dernier mandat, le candidat de Yewwi askan wi à la mairie de Podor trouve que «Cette audience confirme que les élections sont loin d’être locales». Et de conclure en interpellant Diouf Sarr, Biram Faye et Cie. «Qu’aucun ministre ou Dg ne m’appelle…À la task-force et à la convention des cadres républicains de nous expliquer». 

L’info