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UEMOA/ÉCHANGES INTRA-COMMUNAUTAIRES : 770 milliards FCFA au 2ème trimestre

Même si le déficit commercial de l’Union économique monétaire ouest africain (UEMOA) s’est accru de 253,9 milliards FCFA au deuxième trimestre 2021, en rythme annuel, vis-à-vis du reste du monde, cela n’a pas empêché que les pays membres de la zone accroissent les échangent entre eux.

Les échanges de biens intra-UEMOA se sont renforcés de 12,2% pour atteindre 770,3 milliards FCFA sur la période sous revue, en glissement annuel, représentant 16,1% des échanges totaux de l’Union, selon les données officielles de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO). La Côte d’Ivoire et le Sénégal demeurent les principaux fournisseurs avec des parts cumulées qui représentent 55,4% des exportations totales intra-communautaires. Du côté de la demande intra-UEMOA, le Mali et le Burkina sont les principales destinations des flux échangés avec 44,8% du total des importations intra-communautaires. Les principaux produits échangés au sein de l’Union sont le pétrole, les préparations alimentaires (lait, bouillons, etc.), les produits du cru (céréales, animaux vivants), les huiles alimentaires et les matériaux de construction.

Infractions boursières : une loi en gestation

Par ailleurs, le Conseil régional de l’épargne et des marchés financiers (CREPMF), le régulateur du marché financier de la zone l’Union économique monétaire ouest africain (UEMOA), aura très bientôt d’autres grains à moudre. En effet, l’institution aura très prochainement la charge de faire appliquer « une loi uniforme sur les infractions boursières » au sein du marché financier régional. Il s’agit, là, de l’une des principales mesures prises par le Conseil des ministres de l’Économie et des Finances de l’UEMOA au cours de sa 3ème session ordinaire depuis le début de l’année, tenue par visio-conférence le 23 septembre 2021 dernier. ‘’Ce texte crée, au plan pénal, un ancrage communautaire pour le dispositif de répression des abus de marché qui devrait être inséré dans l’ordonnancement juridique interne des États membres de l’UMOA dans un délai de six (6) mois’’, précise le communiqué, avant d’ajouter que cette évolution nécessaire dans l’arsenal pénal vise à renforcer la transparence et l’intégrité du marché. De plus, l’organe de décision de l’Union a décidé de modifier certaines dispositions du règlement général relatif à l’organisation, au fonctionnement et au contrôle du marché financier, dans la perspective de dynamiser davantage l’industrie de la gestion collective et de l’aligner sur les standards internationaux. Le Conseil des ministres de l’UEMOA juge de fait, que cette réforme de la gestion collective est essentielle pour la diversification de la base des investisseurs et la canalisation de l’épargne des populations. Enfin, il salue les avancées notables observées dans la conduite de certains chantiers de réforme du marché financier régional de l’UMOA, notamment la revue du cadre réglementaire du capital-investissement, l’institution d’un fonds de protection des épargnants, la révision des règles comptables spécifiques applicables aux intervenants agréés du marché et la refonte du dispositif prudentiel. Il a également pris connaissance de la feuille de route sur l’intégration des marchés financiers de la CEDEAO.

L’info