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ECHANGES SUR LA SITUATION DE L’IPRES : Les retraités approuvent les innovations et facilités apportées

Le Président du conseil d’administration (PCA) de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, Mamadou Racine Sy a reçu hier le Collectif national des retraités autour d’un déjeuner-débat pour l’entretenir sur les innovations apportées dans le fonctionnement de l’Ipres. Ceci, pour une meilleure prise en charge et une nette amélioration des pensions de retraite.

Le Collectif national des associations des retraités du Sénégal a organisé hier, à Dakar, un déjeuner-débat portant sur la situation de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal dont la présidence du Conseil d’administration est assurée par Mamadou Racine Sy. Ce dernier qui a d’ailleurs présidé la rencontre, est largement revenu sur les innovations apportées dans le fonctionnement de ladite institution et qui ont beaucoup contribué à l’évolution des pensions de retraite et de la prise en charge même des retraités. Ces innovations selon Mamadou Racine Sy, ont permis dans le moyen terme, de rendre le paiement des pensions qui était trimestriel, d’abord bimensuel, ensuite mensuel, avec en sus, une pension minimale pour tous les retraités de l’Iprs. ‘’Il sera difficile de faire mieux que ce que nous avons fait’’, souligne le Pca de l’Ipres. Selon Mamadou Racine Sy, le projet de modernisation des systèmes informatiques de l’Ipres, une innovation majeure, va contribuer à l’amélioration du traitement des pensions des retraités, avec à la clé, une carte biométrique pour tout retraité. Ce qui pousse le Secrétaire général de ladite institution, Cheikh Guéye, à parler de projet révolutionnaire. ‘’La carte biométrique a pour rôle principal l’identification des allocataires. Ce projet va transformer radicalement l’environnement de la sécurité sociale’’, soutient-il sans ambages. En dépit des 80 000 allocations payées à travers le mobil Banking, le Secrétaire général de l’Ipres annonce la multiplication des moyens de paiement pour alléger la souffrance des retraités qui, parfois, parcourent des kilomètres pour retirer leurs pensions. Cheikh Gueye assure aussi que l’Ipres travaille pour que la pension soit toujours payée à la bonne personne. ‘’Nous travaillons pour la concrétisation de ce concept’’, soutient-il.

«Nous devons manifester notre appui à l’institution»

Au nom des retraité, El Hadji Oumar Ndiaye, coordonnateur du collectif des présidents de l’association des retraités a affiché son approbation sur les innovations introduites dans le système de gestion des pensions. ‘’Nous sommes preneurs pour la carte biométrique’’, a déclaré El Hadji Oumar Ndiaye, tout en plaidant pour la fédération des associations de retraité. ‘’Nous devons manifester notre appui à l’institution (Ipres). Toutes les régions du Sénégal doivent être intéressées. Que chacun se sente comme un responsable du conseil d’administration de l’Ipres’’, a recommandé El Hadji Oumar Ndiaye. Quant à Adama Sall, présidente de l’association des veuves et orphelins du Sénégal, elle a posé la problématique de la restriction de la pension minimale. ‘’Nous sommes des personnes vulnérables. Nous demandons l’élargissement de la pension minimale aux veuves. Il y en a parmi nous, qui perçoivent des pensions de 7000 francs CFA par mois’’, a-t-elle réclamé. 

De façon globale, les retraités ont posé la problématique du préfinancement auprès des hôpitaux et de la disponibilité des médicaments auprès des structures habilitées. 

En réaction aux sollicitations des retraités, le Pca de l’Ipres a demandé à ses collaborateurs d’organiser une réunion restreinte avec les associations des retraités pour mieux recenser leurs doléances. Mais d’ores et déjà, Mamadou Racine Sy annonce que chaque région aura une dotation minimale dans les hôpitaux. Il a aussi promis de trouver une audience aux retraités auprès du chef de l’État, Macky Sall.