COUP D’ETAT EN GUINEE : Au moins, 7 membres de la garde présidentielle tués
Le coups d’Etat qui a emporté le Président Alpha Condé n’a pas été sans effusion de sang. Au moins 7 d’entre les gardes présidentiels, presque tous des officiers et sous-officiers, sont tombés sous les balles des forces spéciales.
Hier, la rencontre entre la junte qui a pris le pouvoir en guinée et les anciens membres du gouvernement a démarré par une minute de silence, à la mémoire des victimes. Preuve que le coup d’Etat a bien fait des morts, même si le nombre reste inconnu.
Mais au moins, 7 soldats de la garde présidentielle, plus connue sous l’appellation de Bataillon autonome de la sécurité présidentielle (Basp), ont perdu la vie. Ils s’agit d’un officier, le Lieutenant Antoine Malano, de 5 sous-officiers, les adjudants Youssouf Aina Camara, Mohamed Lamine Camara, Abdoulaye Bebeto Camara et Adjudant-chef Sekou Camara. Les grades des deux autres victimes, Nicholas Lamine Y et S. Doumbouya ne sont pas indiqués. Ces soldats appartenaient à un corps d’élite, les éléments du Basp étant bien entrainés et bien armés. Mais en face d’eux, il y avait des hommes mieux formés dans des combats de cette nature et surtout mieux armés, avec à leur tête, un légionnaire français très expérimenté et qui a fait des théâtres de guerre comme l’Afghanistan.
C’est très tôt le dimanche dernier, que des éléments du Groupement des forces spéciales de la Guinée ont encerclé et pris d’assaut le palais présidentiel. En 4h de temps, ils ont réussi à vaincre toute résistance et à capturer le président Alpha Condé.
Ensuite, les putschistes dirigés par le Lieutenant-Colonel Mamady Doumbouya, chef des forces spéciales, ont annoncé la prise du pouvoir, la dissolution de la Constitution et du gouvernement. Ils ont aussi fait savoir qu’ils vont former un gouvernement d’union nationale dans lequel tous les Guinéens se reconnaitront.
Et ils n’ont pas non plus l’intention de s’éterniser au pouvoir. Hier, tous les anciens membres du gouvernement ont été convoqués au palais. Sur place, il leur a été notifiée leur interdiction de sortie du territoire et la confiscation de leurs passeports.
L’info