ME SIDIKI KABA DEFEND LES FORCES DE SECURITE : «Dans le feu de l’action, il peut arriver qu’il y ait des actes qui sont de nature à violer la loi».
Les manifestations du 3 au 8 mars dernier ont fait beaucoup de victimes (12 et près de 500 blessés). Et les forces de l’ordre sont pointées du doigt par les manifestants, l’opposition et certaines organisations de la société civile.
Mais pour le ministre de la justice, les policiers, gendarmes et militaires ont surtout fait preuve de retenue et de responsabilité durant ces évènements malheureux. «Il y a des accusations de toutes sortes. Beaucoup de choses ont été dites sur les forces de l’ordre, les accusant d’être responsables. Je précise que n’eût été leur sang-froid, leur professionnalisme, peut-être qu’on aurait un bilan beaucoup plus lourd», a souligné le ministre des forces armées, hier, lors de la conférence de presse du gouvernement.
Et de s’empresser de préciser qu’il «n’exonère pas les forces de défense et de sécurité», mais explique juste, «qu’elles ont préféré adopter une posture qui n’est pas celle d’une agressivité». Non sans souligner qu’on peut comprendre maintenant, que «dans le feu de l’action, il peut y arriver, pour maintenir l’ordre, qu’il y ait des actes qui sont de nature à violer la loi».
Des actes répréhensibles, qui, s’ils sont avérés la commission d’enquête qui sera mise en place à cet effet, «va rétablir la vérité». En effet, le ministre a annoncé hier que «face à ces accusations, la meilleure façon de rétablir la vérité, est qu’il est important de mettre une commission en place». Ladite commission, ajoute-t-il, aura des représentants de l’opposition et de la société civile.
La Rédaction
