PHASE II DU PSE Macky Sall demande la finalisation
Suite à la décision de mise en place du Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP) par l’armée malienne, des organisations de la société civile ouest africaines, dans une déclaration dite de « soutien au peuple du mali pour une sortie de crise rapide et démocratique », appelle au calme et à la sérénité dans les casernes et dans les rues, au Mali.
Les organisations de la société civile, signataires de la déclaration, solidaires de l’ensemble du peuple malien demandent tout d’abord de privilégier le dialogue pour trouver une voie rapide de sortie de crise. Elles invitent, ensuite, les différentes forces engagées dans la recherche de solutions consensuelles de résolution de la crise à se retrouver autour d’une instance de transition d’union nationale. Ce dans le but de convenir ensemble d’un agenda rapide de retour à la normalité constitutionnelle.
Dans la perspective toujours d’une sortie rapide de crise, un appel a été lancé à l’UEMOA, au G5 SAHEL et à la CEDEAO, pour user des moyens diplomatiques aux fins de recherche de solutions durables à la crise malienne, qui n’a que trop durée. Cela, poursuivent les associations, en conformité, avec la volonté du peuple malien.
Et pour faciliter une issue heureuse à la crise, les membres de société civile sous-régionale demandent à leurs homologues des organisations et surtout aux leaders de la société civile malienne, une implication entière et favorable à l’intérêt national du Mali.
Cette déclaration, a renseigné, le communiqué, est motivé par la situation actuelle au Mali. En effet, le pays a connu ces dernières semaines des manifestations persistantes et légitimes. Des agitations qui ont causé une vingtaine de morts et qui ont abouti avec l’intervention des Forces Armées, ce mardi 18 août 2020 avec une rupture de constitutionnalité, juge la note.
Cette situation, a eu comme conséquence, la dissolution de l’Assemblée Nationale et la démission du Président, Ibrahim Boubakar Keïta. Une succession d’événements qui selon, les organisations de la société civile, met le Mali dans une grande instabilité, et par-dessus tout, contribue à l‘opacité dans la gestion des affaires de l’État.
La déclaration commune est signée par : Leadership, Ethique, Gouvernance et Stratégies pour l’Afrique (LEGS-Africa), l’ Observatoire Suivi des Indicateurs de Développement Economique en Afrique ( OSIDEA), SYTO SENEGAL, AFRICTIVISTES, la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme ( RADDHO), ENDA Tiers-Monde/Réseau International , Rapport Alternatif sur l’Afrique ( RASA)/ Secrétariat permanent Action Humaine pour le Développement Intégré au Sénégal ( AHDIS), Centre Africain pour le commerce, l’intégration et le Développement ( ENDA CACID) MEET IN AFRICA, AfrikaJOM Center.
Mamadou DIALLO