LU POUR VOUS
André Compte-Sponville, philosophe, sur France Inter le 14 avril : »C’est une société, une civilisation qui demande tout à la médecine.
En effet, la tendance existe depuis déjà longtemps à faire de la santé la valeur suprême et non plus de la liberté, de la justice, de l’amour qui sont pour moi les vraies valeurs suprêmes.
L’exemple que je donne souvent c’est une boutade de Voltaire qui date du XVIIIe siècle : »J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. »Atte ntion de ne pas demander à la médecine de résoudre tous nos problèmes.Attention de ne pas faire de la santé l’essentiel. »