DR CHEIKH DIALLO SUR LA SUCCESSION DE MACKY SALL : « Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Abdoulaye Daouda Diallo, Aminata Touré, Makhtar Cissé et Me Alioune Badara Cissé sont sur la short-list »
Directeur de l’Ecole d’Art Oratoire et de Leadership (EAO), Dr Cheikh Diallo, dans une interview à l’Observateur, de ce mercredi dresse la short-list des potentiels successeurs de Macky Sall, en 2024.
S’agissant des prochaines élections législatives, il laisse entendre qu’il n’ y aura de scrutin à date échue.
« Macky Sall est indéchiffrable. Sans prétendre être dans sa tête, une short-list se profile à l’horizon. Je peux citer Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Abdoulaye Daouda Diallo, Aminata Touré, Makhtar Cissé et Me Alioune Badara Cissé. Pour le médiateur de la République, en août 2021, son sextennat arrivera à terme. Il retrouvera toute sa liberté qu’il a très peu perdue d’ailleurs. Sur la feuille de parrainage, le patron de l’APR tracera deux colonnes : une black-list et une white-list, parce qu’hélas, choisir, c’est renoncer. En parlant de dauphin, me vient à l’esprit, une heureuse formule que je tiens de Macky Sall, alors Premier ministre : « le destin d’un dauphin c’est d’échouer à la plage ». Ici, j’évoque bien sûr le dauphinat au niveau de l’Alliance Pour la République (APR). Reste la succession au niveau de l’Etat. Alors si les vents sont favorables, rien ni personne ne pourra arrêter Idrissa Seck. A 65 ans, il sera au sommet de sa maturité politique et aura quatre campagnes présidentielles au compteur. Quant à Ousmane Sonko, la nouvelle terreur des surfaces de réparation électorale, il a encore le temps de prendre « une défaite d’avenir ». Il faut également prévoir l’imprévu avec une personnalité indépendante surgit de nulle part, sans parti, sans grand moyen, mais avec un discours fort. Un cas d’école qui ira à l’encontre de tout ce que l’on nous enseigne en Science politique. En vérité, le dernier mot revient aux Sénégalais. « Lorsque le peuple décidera, il faudra se soumettre ou se démettre », Gambetta », analyse le Docteur en science politique.
S’agissant, des élections législatives de 2022, Dr Diop affiche son pessimisme.
« Pour tout vous dire, j’ai la faiblesse de penser qu’en 2022, il n’y aura pas de scrutin législatif. La présidentielle et les législatives seront couplées en 2024, sauf si le rapport de force venait à changer. Là encore, c’est le terrain qui commande », dit-il.
Toutinfo.net (avec l’Obs)