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BREXIT : Boris Johnson essuie une cuisante défaite au Parlement

BREXIT : Boris Johnson essuie une cuisante défaite au Parlement

Le Premier ministre a été spectaculairement défait mardi soir par les députés qui voulaient empêcher une sortie de l’Union européenne sans accord, avant de contre-attaquer en appelant à des élections an La dernière fois, c’était en 1894. Le Premier ministre de l’époque, le comte de Rosebery, membre du Parti libéral, avait été défait lors du premier vote au Parlement sous sa législature. Il n’a pas laissé une profonde marque dans l’histoire politique britannique. Il est resté une toute petite année à Downing Street.

Mardi soir, Boris Johnson a égalé son record. Après une journée extraordinaire et truffée de rebondissements, le Premier ministre conservateur a essuyé une cuisante défaite lors de son premier vote aux Communes. En fait, ce n’était que la deuxième fois qu’il se présentait devant les députés depuis son arrivée au 10, Downing Street le 24 juillet. Et, dans un exercice totalement exceptionnel, le législatif – les députés – a pris le pas sur l’exécutif – le gouvernement.

La dernière fois, c’était en 1894. Le Premier ministre de l’époque, le comte de Rosebery, membre du Parti libéral, avait été défait lors du premier vote au Parlement sous sa législature. Il n’a pas laissé une profonde marque dans l’histoire politique britannique. Il est resté une toute petite année à Downing Street.

Mardi soir, Boris Johnson a égalé son record. Après une journée extraordinaire et truffée de rebondissements, le Premier ministre conservateur a essuyé une cuisante défaite lors de son premier vote aux Communes. En fait, ce n’était que la deuxième fois qu’il se présentait devant les députés depuis son arrivée au 10, Downing Street le 24 juillet. Et, dans un exercice totalement exceptionnel, le législatif – les députés – a pris le pas sur l’exécutif – le gouvernement.

Tour de passe-passe

Dans une réaction immédiate après l’annonce des résultats, Boris Johnson a annoncé le dépôt d’une motion pour déclencher des élections anticipées. La date envisagée pourrait être le 14 ou 15 octobre. «Le peuple de ce pays devra choisir», a-t-il rugi, visiblement furieux. «Je salue le vote de ce soir. Nous vivons dans une démocratie parlementaire […], a répliqué le chef de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn. Il veut tabler une motion pour des élections anticipées, très bien ! Mais qu’il fasse d’abord adopter la loi contre le « no deal » !»

Techniquement, si la loi est votée ce mercredi, elle doit ensuite être présentée aux Lords, la chambre haute (non élue) du Parlement, y être approuvée, puis renvoyée aux Communes. Ensuite, pour devenir définitivement une loi, elle doit recevoir le «royal assent», autrement dit la signature de la reine, Elizabeth II, une procédure technique et automatique. La seule manière pour Boris Johnson de bloquer cette loi serait que son gouvernement recommande à la reine de refuser de donner son accord, ce qui serait absolument sans précédent et paraît peu probable.

Toutinfo.net (avec Libération)