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RENCONTRE CAPOTÉE DU MFDC DEVANT L’ARSENAL DE L’ARMÉE À DIOULOULOU: Salif Sadio et ses éléments reculent

Salif Sadio

L’armée Sénégalaise.

Samedi dernier, il y a eu plus de peur que de mal à Diouloulou, commune située dans le département de Bignona. Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) qui voulait y tenir une rencontre en a été dissuadé par l’Armée qui déployé un impressionnant dispositif sécuritaire.

«Tout est bien qui finit bien». A Diouloulou, commune située dans l’arrondissement de Kataba1, les populations ont du déclamer ce vieux dicton. D’autan que le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance
(Mfdc) qui avait annoncé sa décision d’y tenir sa troisième rencontre avec ou sans
autorisation, a du se plier à l’interdiction du préfet de Kabata 1. Non seulement, l’Etat du Sénégal a interdit la rencontre, mais il a déployé un impressionnant dispositif sécuritaire à Santhiaba, où logeait la délégation de Salif Sadio composée d’une dizaine d’hommes. Ces derniers s’apprêtaient à rejoindre Diouloulou le lendemain pour lire le message de leur commandant Salif Sadio.
Mais, c’était sans compter avec la détermination de l’Etat du Sénégal qui a dépêché des militaires lourdement armés dans le village de Santhiaba pour empêcher que les hommes de Salif rejoignent le lieu de la manifestation.
Sans chercher de midi à 14 heures, les émissaires de Salif Sadio se sont dispersés. Seulement, d’entre eux ont été appréhendés par les soldats qui les ont
libérés au bout de quelques heures. Les populations de Diouloulou et de Santhiaba demandent à l’Etat de continuer à assurer leur sécurité. «Ce conflit nous a appauvris. Nous voulons la paix. Tout ce que nous voulons aujourd’hui, c’est le développement, car nous avons accusé
beaucoup de retard cette question», soutiennent les nombreuses personnes interpellées sur la question. Particulièrement amères, les populations considèrent que «le commandant du Front nord doit cesser cette idée utopique qui ne
sera jamais réalisée». Pour elles, l’indépendance de la Casamance ne sera jamais proclamée. «Donc, il doit mettre de l’eau dans son vin et travailler pour le développement de la Casamance et du
Sénégal de manière générale. La
Casamance a besoin de paix et de développement. La Casamance qui qui nous est si chère, souffre énormément de manque de services sociaux de base. Voila la nouvelle bataille que nous devons tous mener», ont déclaré les ressortissants de la commune de Diouloulou et du village de Santhiaba.


( Lamine SAGNA avec Toutinfo.net )