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DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE TAMBA Cri du cœur d’un jeune républicain indigné

Le Mouvement des Élèves et Étudiants Républicains de Tamba (MEER) lance un appel à toutes les autorités de la région de Tamba pour qu’elles accordent  une oreille attentive à la jeunesse,  l’avenir du pays. Avec 78,26%, Tamba a participé à la réélection du Président de la République S. E. M MACKY SALL. Un résultat plus que satisfaisant. Par rapport aux autres régions, nous avons dépassé largement l’objectif qui nous a été assigné. Malheureusement, nos ambitions sont étouffées dans l’œuf et nos projets rangés dans les tiroirs de l’oubli. En tant que structure jeune, responsable, nous avons décidé  à présent de porter  nos revendications plus haut.

Il s’agit entre autres de la construction de l’université du Sénégal Oriental, de la réhabilitation du Lycée Mame Cheikh Mbaye, de l’ouverture du lycée technique, de l’emploi des jeunes qui est le ventre mou du régime Sall.La région de Tamba constitue le poumon économique du pays. Sa position de carrefour puisque frontalière avec cinq pays de la sous régions (Guinée Bissau, Guinée Conakry, Gambie, Mauritanie et Mali) et ses ressources naturelles  (Mine, or,  ressources humaines…) en font une région promue à un avenir radieux. Qui plus est, sa position géographique lui permet d’interconnecter avec les régions de Kaffrine, Kédougou, Kolda. Hélas, en dépit de tout cela,  elle reste l’une des régions les plus pauvres du Sénégal.  C’est donc pourquoi, nous envisageons de nous faire entendre en exposant aux autorités tous les maux qui plombent l’envol du développement de notre région.  

La jeunesse de Tamba, unie comme un seul homme, entend désormais refuser de servir de vivier électoral à user sans modération et à oublier au lendemain des élections. Tamba exige des infrastructures de base qui font vachement défaut depuis l’indépendance. Le mouvement des Élèves et Étudiants républicains de Tamba dont  je suis le porte-étendard va jouer sa partition dans ce combat pour le développement harmonieux de notre région.  Structure purement politique, elle se veut une force de propositions prête à se dresser contre les obstacles au développement de sa région.   Déjà aux prochaines locales, nous entendons nous positionner pour conquérir la place qui est la nôtre aux centres de décisions communales. Au plan national, il s’agit de mettre la pression pour que la voix de Tamba soit audible en conseils des ministres. Il faut que l’intérêt de cette région soit au dessus de tout, que  les attentes de la population riment avec la politique prônée par le président de la République. Certes, il y a eu quelques nominations notamment dans la commune de Tamba (des députés, des dg, des PCA, un conseiller Spécial  et un ministre de la République), mais force est de reconnaitre que jusque-là, Tamba reste dans les oubliettes.  Fort heureusement, il y a eu l’entrée dans le Gouvernement de Me Sidiki Kaba qui a été une embellie dans la grisaille orientale. Il est la seule autorité à prendre en main le problème des étudiants.

Il investit au moins 19.000.000 Frcs pour héberger  ceux de Dakar sans compter les subventions qu’il accorde  aux étudiants Tambacoundois dans les autres universités du Sénégal (Saint-Louis, Thiès, Bambeye et Ziguinchor). Cependant, l’image qui lui est collée, notamment son ethnocentrisme alléguée que son entourage semble confirmer, demeure  une tache noire dans sa gestion politique.  Que de jeunes bloqués par son entourage parce qu’ils ne sont pas de son ethnie. Que de misères rencontrées à son domicile par des gens qui ne s’expriment pas en Bambara. Que de couleuvres avalées devant son ministères par des jeunes qui veulent être reçus. Son attaché de cabinet Mounirou Tandjigora est  indexé par tous comme étant le facteur de ce blocage qui commence à prendre de l’ampleur. Pourtant, au début de sa nomination en tant que Garde des Sceaux, nous, de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar notamment le mouvement qui se nomme la C. E. E. S. O (convergence des Élèves et Étudiants du Sénégal Oriental), avions été les premiers à  lui exprimer soutien. Un mouvement purement politique prêt à l’accompagner dans sa politique de développement. Force est de constater que le  sectarisme est très présent autour de lui. Qu’il s’agisse de nominations ou d’offre d’emploi, nous faisons face à du « Koumba Am Ndeye, Koumba amoul ndeye » ou à la « Mbokk cratie ». Et C’est déplorable ! Cependant,  nous ne désespérons pas de pouvoir rencontrer le ministre que nous cherchons à avoir depuis belle lurette en vain.  Son leadership et son expérience devaient pouvoir servir grandement la commune, si et seulement s’il détecte le message et change de paradigme dans sa manière de faire de la politique.  

Les deux directeurs généraux (Mamadou Kasse et Malal Camara tout comme le maire sortant) étant en perte de vitesse, il apparait comme le messie  à même de porter  notre envie de faire de Tamba une ville développée. La jeunesse estudiantine reste plus que déterminée à aller au-delà de ça car le combat ne vient que commencer. 

Mansour Sow étudiant en Master 1 RESPONSABLE DES ÉTUDIANTS et  secrétaire général du MEER /Tamba