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SEYDOU DIOUF, DEPUTE: «On ne sent pas une fronde»

Il y a-t-il une fronde des députés de BBY pour refuser de voter le projet de loi n°07/2019  portant suppression du poste de Premier ministre ?

 Des rumeurs insistantes en provenance des députés de la majorité le font croire.

Mais, interrogé par nos confrères de Sud Fm, le président de la Commission des lois, Seydou Diouf botte en touche. « On ne sent pas une fronde », jure la main sur le cœur le parlementaire, originaire de Rufisque.

Toutefois, il tente de relativiser. « On peut comprendre qu’il ait des frustrations après la formation du gouvernement et après la nominations de certains à des postes de directeurs généraux», admet-il.

D’après lui, le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar de l’Assemblée nationale est un prolongement de la coalition. Et à ce titre, il estime que la vocation d’une majorité parlementaire est d’adopter les textes de la mouvance présidentielle.

« Le président de la coalition a déjà rencontré les députés de  sa majorité. Et nous allons tout faire pour adopter le texte», promet Seydou Diouf, un brin confiant.

La Commission technique sera réunira le 30 avril prochain.

La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a fixé la date du samedi 4 mai prochain à 10 heures pour l’examen du projet de loi n°07/2019  portant suppression du poste de Premier ministre.

Le poste de Premier ministre a été supprimé deux fois dans l’histoire. Léopold Sédar Senghor l’avait supprimé au lendemain de la crise de 1962, avant de le ramener dans les années 70.

Abdou Diouf également avait supprimé le poste de Premier ministre en 1983, avant de le ramener en 1991.

Si le texte est adopté le samedi 4 mai prochain, ce sera la troisième fois que le poste est rayé de l’architecture institutionnelle du Sénégal.

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