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Lancement du PROMOREN : un projet pour stopper l’intrusion des eaux salées et valoriser 12 000 hectares agricoles avec la création de 30 000 emplois

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce 21 février 2025 à Koungheul, la cérémonie de lancement des travaux du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Nianija Bolong (PROMOREN). Ce projet ambitieux, mis en œuvre par l’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC), vise à améliorer la disponibilité des ressources en eau de surface du bassin versant de Nianija Bolong.

Le PROMOREN a pour objectif de mobiliser chaque année 46,6 millions de m³ d’eau douce, de stopper l’intrusion des eaux salées en provenance du fleuve Gambie et de mettre en valeur 12 000 hectares de terres agricoles. Le projet, d’une envergure de 36 milliards de FCFA, est financé à 92 % par la Banque Islamique de Développement (BID) et à 8 % par l’État du Sénégal.

Dans son discours, le Président Faye a mis en lumière l’importance stratégique de ce projet dans la transformation économique du pays. Il a souligné que certaines actions de développement nécessitent impérativement une bonne maîtrise de l’eau, en particulier pour garantir les productions agricoles, pastorales et piscicoles. « La gestion de l’eau est un pilier fondamental pour le développement agricole et alimentaire de notre pays. Ce projet répond à cette exigence », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également rappelé que le PROMOREN est un levier essentiel pour la sécurisation de la productivité de l’agropole centre, tout en créant des opportunités d’insertion socio-professionnelle. Il a annoncé que ce projet pourrait entraîner la « création de près de 30 000 emplois », contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

Le Président Faye a enfin souligné que le PROMOREN contribuera à « renforcer la souveraineté alimentaire du pays et à améliorer la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques s» tut en soutenant le développement durable des zones agricoles du bassin arachidier, essentielles à l’économie sénégalaise.