Etats généraux des transports : les différents démembrements de l’Etat en conclave pour panser les maux du secteur
Une rencontre de trois jours sur le secteur des transports, s’est ouverte à Dakar, ce 18 juillet 2024. Ces concertations concernent tous les départements ministériels intervenant dans le secteur des transports. Les syndicats et autres acteurs du transport ne sont pas conviés à cette rencontre, ils seront appelés après ses travaux. Selon le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, « l’Etat veut harmoniser ses positions à travers la vision sectorielle des différents départements ministériels ».
El Malick Ndiaye a assuré que « l’objectif principal de ses assises étatiques, est d’aboutir à des solutions durables et pérennes. Pour le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, cette initiative rentre en parfaite adéquation avec le Projet du président de la République sous le prisme d’un Sénégal souverain, juste et prospère ».
Selon lui, la « modernisation et l’assainissement du secteur des transports contribueront à améliorer la mobilité urbaine, interurbaine et sous régionale. Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a aussi annoncé dans la foulée l’organisation des états généraux des transports avec tous les acteurs du transport en septembre prochain ».
Ces séminaires, réunissant différents experts, permettront de réfléchir sur la gouvernance des transports, le déficit de financement, la difficulté sur la mobilisation des ressources, la vétusté et la mauvaise qualité des véhicules, l’insécurité routière, le faible taux de numérisation des transports et la gestion des infrastructures.
Le directeur des transports terrestre, Valdiodio Ndiaye a fait savoir à cette occasion, l’élaboration d’un projet pour la construction de 17 centres de contrôles techniques. Ceci, part du constat des difficultés rencontrées par les usagers pour effectuer le contrôle technique dans un seul centre.
D’après Valdiodio Ndiaye, « ces séminaires permettront d’aborder plusieurs problématiques du secteur du transport, tels que la révision de la réglementation du secteur des transports, le permis à point, le contrôle des véhicules, le cadre réglementaire pour le développement et la vulgarisation des voitures électriques, le défaut d’application des textes, les amendes forfaitaires, la consommation de l’alcool et de la drogue ».
Avec Pressafrik