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Donald Trump blessé dans une tentative d’assassinat lors d’un meeting de campagne

L’ex-président Donald Trump, candidat républicain à l’élection américaine de novembre, a été la cible d’une tentative d’assassinat, samedi 13 juillet. Il a été évacué d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, du sang visible sur son oreille droite, après que plusieurs détonations ont été entendues. «Il est sain et sauf», a annoncé quelques minutes plus tard le Secret Service. Il est «en bonne santé» et est examiné dans une structure hospitalière à quelques kilomètres de là, a précisé son équipe de campagne.

«Ce soir, nous avons assisté à ce que nous appelons une tentative d’assassinat contre notre ancien président Donald Trump», a déclaré un responsable du FBI, Kevin Rojek, lors d’une conférence de presse quelques heures après l’événement.Une personne qui assistait au meeting de campagne a été tuée et deux autres grièvement blessées. «On a entendu plusieurs coups de feu, l’homme à côté de moi a été atteint à la tête, il est mort instantanément et est tombé au pied du gradin», a déclaré Joseph, à la chaîne NBC News.

«Le président Trump a été touché à l’oreille, juste avant que le Secret Service n’intervienne», a-t-il ajouté, précisant que les tirs ont d’abord atteint les personnes dans l’assistance avant que l’ancien président américain ne soit touché. Selon lui, la victime décédée était «sur la trajectoire des tirs» entre le tireur présumé et l’ex-président. Toutes les victimes sont des hommes adultes ont précisé le FBI et la police d’Etat.

Le tireur a été abattu, selon le procureur du comté. Un témoin a raconté à la BBC qu’il se trouvait sur un toit à l’extérieur de l’enceinte du meeting, et qu’il était armé d’un fusil. Selon ce même témoin, le tireur aurait été abattu par les agents du Secret Service. Des images circulaient sur les réseaux sociaux, qui n’ont pu être vérifiées indépendamment, montrant le corps d’un homme immobile sur le toit d’une maison. «Nous sommes proches d’une identification», a fait savoir Kevin Rojek, le responsable du FBI, expliquant que le tireur n’était pas porteur de documents d’identité. Selon la police d’Etat, il n’y a «aucune raison» de croire à une «autre menace» après cette tentative d’assassinat.