Mouvement d’humeur : L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales décrète 96 heures de grève
L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales poursuit son mouvement d’humeur .Le syndicat exprime son mécontentement face aux positions récentes du Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce mouvement de grève, décrété pour une durée de 96 heures, a débuté ce 21 mai et se poursuivra jusqu’au 24 mai.
En effet, cette grève fait suite à des déclarations controversées du Premier ministre lors du dernier conseil interministériel. Ousmane Sonko a affirmé que le système de rémunération dans la fonction publique ne se spécifie pas pour les agents des collectivités territoriales. Selon lui, ce système a été déstructuré depuis les années 2000, en raison d’une gestion qu’il qualifie de « démagogique », reposant sur une approche sectorielle.
Sur ce, les travailleurs des collectivités territoriales ont vivement réagi à ces propos, ils affirment que leurs revendications légitimes concernant la revalorisation de leurs salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail sont ignorées. Ces derniers dénoncent également l’absence de dialogue constructif avec le gouvernement et le manque de mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes.
Déjà, les conséquences de cette grève se font sentir dans plusieurs services publics locaux, perturbant ainsi la vie quotidienne. D’ailleurs, l »intersyndicale appelle le gouvernement à reconsidérer sa position et à engager des négociations sérieuses pour répondre aux attentes des travailleurs.
Ce mouvement de grève s’inscrit dans un contexte plus large de mécontentement au sein de la fonction publique, où de nombreux agents réclament une révision globale du système de rémunération et des conditions de travail. Toutes fois, les syndicalistes avertissent que sans réponse adéquate du gouvernement, d’autres actions de protestation pourraient suivre dans les semaines à venir.