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Non, l’Alliance Pour la République ne mourra pas ! (Cellule d’Appui et de Veille Stratégique de l’APR)

Notre défaite brutale lors de la Présidentielle du 24 mars 2024, à profondément ébranlé notre Parti.

Résultante de la conjonction de multiples facteurs, cette défaite devra être analysée dans toutes ses dimensions et autour d’une Question centrale: Pourquoi avons – nous perdu le pouvoir ?

En attendant la définition et l’identification des modalités du déroulé d’une telle exigence, comprendre ce qui se passe, présentement, dans notre pays, est une urgence politique.

Aujourd’hui, en effet, s’opère une vaste entreprise de  » Révisionnisme historique « , de destruction par la voix, l’image et l’écrit, de tout ce que notre pouvoir a réalisé de meilleur, au Sénégal, pour le bonheur de son grand peuple.
De fait,  » l’anti – Mackysme » classique, celui porté par de vieux briscards de la vie politique, des figures tristounettes qui ont blanchi sous le harnais de la politique politicienne, a effectué sa mue. Prenant, faussement, appui sur la publication des Rapports des Corps de Contrôle et au travers de lectures biaisées de la vie interne de notre Parti, une nouvelle engeance s’ébranle. Au mépris du Droit et des Valeurs du Politique, elle privilégie l’attaque « ad hominem  » et  » ad persona » centrée sur le Président Macky Sall, mais les objectifs ultimes se situent ailleurs.

Le but de toutes ces attaques ineptes, infectes et saugrenues, est d’éradiquer 12 ans de transformation radicale du Sénégal, de rattrapage et de remodelage ; 12 ans d’innovations plurielles, de diplomatie rayonnante et de modernisation de nos terroirs…!

Elle est forte, la tentative des  » Éradicateurs  » d’ensevelir la plus belle page économique et sociale de l’histoire du Sénégal depuis l’indépendance. Une telle démarche a pour socle politique, la mise à mort programmée de l’Alliance Pour la République et de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Elle est connue, bien connue, cette stratégie d’impacter les consciences citoyennes par la construction d’imaginaires de vérité. L’amplification et l’interprétation abusive des Rapports des Corps de Contrôle ont pour finalités, d’une part, de semer le trouble dans notre Parti, de notre Coalition et, d’autre part, d’impulser un rejet de Camp, par la majorité de nos Compatriotes. Cette double perspective est attestée par  » l’indignité positionnelle » d’hommes de Presse, de politiciens retors et papelards jetant des boules puantes, des torrents de boue sur le Président Macky Sall et sur note Parti, prêts qu’ils sont à opérer une pestilentielle migration des Allégeances!! Elle est, également, perceptible à travers la posture de certains hauts Responsables. Ces derniers, oubliant que le politique est ancré dans la dialectique, Victoire/Défaite, sont tentés par un  » fractionnisme partisan », aux motifs superfétatoires que  » le Président nous a trahis »,  » le Président nous a sacrifiés »,  » on ne peut plus continuer ainsi »,  » on doit changer le nom, le logo et les couleurs du Parti. » Au vrai, ils nous rappellent ce que nous savons tous: un parti qui perd le pouvoir imprime difficilement des dynamiques centripètes et demeure traversé par des logiques centrifuges ( on le lâche)!!

Pourtant, l’histoire politique récente de notre pays devrait inspirer nos positions. Elle renseigne sur 02 vérités : d’abord, aucun Parti ayant exercé le pouvoir, n’a disparu de la scène politique ; ensuite, aucun parti né du fractionnisme (totalement différent du « séparatisme partisan » fondé sur une rupture politique et proposant une Alternative Programmatique), n’a pu s’imposer et accéder au pouvoir. Il ne s’agit point d’un quelconque déterminisme historique figeant le processus et inoculant des vérités à tout jamais incrustées dans le marbre. Mais bien des leçons dont il faut s’inspirer.
Si le Parti Socialiste est remarquable par sa longévité et par sa capacité à survivre à sa défaite, datant d’un quart de siècle, c’est pour plusieurs raisons dont: une implantation avérée sur l’ensemble du territoire national ; une excellente formation politique de ses membres ; une légitimité politique des Responsables tant nationaux que locaux et une solide structuration fruit d’un long héritage jalousement préservé.

Autant d’atouts expliquant que, malgré tous les efforts déployés par le Régime Libéral, le PS n’a été que moyennement affecté par la mobilité politique de rupture. Autant d’atouts, expliquant également, la préservation du legs politique, en dépit du départ du Président DIOUF.

Toute autre expérience est celle qui nous guette et que nous caractérisons de  » Syndrome du PDS ».

Celui – ci, au lendemain de sa défaite aux allures d’un très grand désaveu populaire, a été fragmenté par des dynamiques centrifuges: des membres- fondateurs de 1er plan, ayant occupé des fonctions institutionnelles majeures (Pape Diop, ex Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale, Abdoulaye Baldé, Ousmane Ngom, Souleymane Ndéné Ndiaye, Habib Sy, Aida Mbodj, Aliou Sow, M. Diagne Fada…), ont quitté la barque libérale pour enclencher des trajectoires solitaires. Toutefois, 12 ans après sa défaite, le PDS demeure encore un Parti significatif de la scène politique nationale. S’il en est ainsi, c’est parce que : Son fondateur et figure d’incarnation exclusive ( le Président Wade), est toujours politiquement actif, même s’il propulse une figure tutélaire par procuration ( Karim Wade); une ceinture militante faisant office de noyau dur, demeure et surfe sur les acquis politiques historiquement engrangés par le Président Wade. C’est pourquoi, en dépit d’un Bilan plus que mitigé, le Régime Libéral, électoralement désavoué, garde son identité politique et survit à ses grandes contradictions.

Il est donc clair que notre Parti fera face à des départs, même s’il en souffrira comme ce fut le cas en Mars 2024. Ce n’est donc pas vers cette direction que nous devons regarder. C’est plutôt dans notre capacité à remobiliser nos Bases, à conforter nos Bastions électoraux, à respecter plus que par le passé, les Responsables et les Militants, qu’il nous faut chercher et retrouver nos traditions gagnantes!

APRÈS LA DÉFAITE….
CONSTRUIRE LA VICTOIRE !!!!!!

Il est une vérité incontestable que la défaite du 24 Mars 2024 ne saurait masquer: l’ ALLIANCE POUR LA RÉPUBLIQUE EST LE 1ER PARTI POLITIQUE DU SÉNÉGAL !

Notre Parti est fort de ses centaines de milliers de membres, de ses centaines de Maires, du contrôle de près d’une dizaine de Départements ; de ses milliers de Jeunes, de Femmes, du 3e Âge. Sa force collective est liée à sa capacité à fédérer toutes les couches, catégories sociales et des Travailleurs issus de tous les Secteurs d’activités. Notre Parti, avec à sa tête le Président Macky Sall, est fort aussi, des formidables Réalisations inédites que notre pouvoir a su et pu faire et qui expliquent nos victoires sur toutes les Forces et hommes politiques qui se sont dressés devant nous, ces 12 dernières années !!!

C’est vrai que nous avons commis des erreurs, voire de grandes fautes. Il nous appartient, dans l’unité, en toute lucidité et fraternité, de les identifier, au nom du devoir d’inventaire et de leur apporter des solutions correctives.
C’est autour de ces exigences, devenues urgences, que nous devons concevoir et bâtir, Ensemble,  » l’Opération Reconquête « .

QUE FAIRE?

  1. La mise en place d’un CP ( Comité Permanent) chargé, entre 02 Sessions du SEN, de piloter le Parti.
  2. Pourvoir, en droite ligne des Recommandations de notre Congrès du 21 Décembre 2024, tous les Postes de toutes les Structures du Parti.
  3. Reprendre les Tournées nationales et internationales pour remercier nos Bases, les remobiliser et procéder, localement à une réflexion partagée sur la Présidentielle de Mars 2024. Le but ultime de l’opération politique, est la tenue d’un Séminaire National sur l’évaluation de la Présidentielle et le nouveau Cap à définir pour le Parti.
  4. Définir un positionnement politique approprié :

A/ Par rapport au nouveau Pouvoir.
B/ Par rapport au reste de l’Opposition.

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  1. Préparer les Législatives.

Ceux qui sont devant Nous, sont des TCHOUNÉ. Ils ne sauraient nous empêcher de réaliser notre grande destinée : NOTRE RETOUR AU POUVOIR EN FÉVRIER 2029.

Signé :

La Cellule d’Appui et de Veille Stratégique de l’APR (La CAVE)