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AUTRES TEMPS, AUTRES MOEURS !LE SÉNÉGAL ENTAME SA MUTATION.

                                        

Si certains parmi nous sont encore dans les bras de Morphée ou demeurent toujours sous le choc de la razzia du 24 mars 2024, alors qu’ils se réveillent vite ! Nul n’a le droit de rater le nouveau départ qui s’annonce. Pas besoin de viatique. Tout est à bon point et tous sont conviés à « ce rendez-vous du donner et du recevoir ». C’est le Sénégal de nos rêves qui se pointe à l’horizon. Qu’attendre? Rien, sinon rejoindre illico presto la marche nationale vers la réalisation du « PROJET », ce bien commun qui devrait désormais constituer le ciment de notre tissu social. Personne ne saurait être de trop dans cette dynamique de transformation de notre si cher joyau. Personne ne devrait être laissé sur le bord de la route. Sous ce rapport, resserrons les rangs, taisons les ambitions personnelles et regardons ensemble ce bellissime soleil qui se lève sur les beaux rivages du pays. C’est le signe du changement. Changement de présidence, de gouvernance et de commandement. Mieux, la main dans la main, épaule contre épaule, hommes et femmes, jeunes et vieux, dans leur écrasante majorité, s’acheminent résolument vers un nouveau cap. En un mot comme en mille, tous les patriotes sont décidés à donner corps à la volonté clairement exprimée par le Chef de l’État, notamment, une rupture dans la façon de diriger. Cela se fera en élevant le travail et la coconstruction au rang de supra priorités d’une part, et de l’autre, en initiant des réformes profondes pour que rien ne soit plus comme avant au Sénégal. À ce propos, le mot d’ordre est désormais sans équivoque : « Acta non verba », des actes pas des mots. Le ton fut donné de fort belle manière, le 05 avril 2024, à l’occasion de la publication du premier Gouvernement de l’ère « DIOMAYE-SONKO ». Avec toute la solennité requise, le Premier Ministre s’est voulu ferme et décisif : l’équipe gouvernementale sera exclusivement à la tâche. Quid des citoyens ? Les non-dits de Monsieur Ousmane SONKO pourraient être interprétés comme un appel tacite à l’union sacrée derrière le Gouvernement pour satisfaire les innombrables attentes du peuple sénégalais. La mission semble difficile, certes, mais elle reste possible vu les qualités humaines et le cursus professionnel des vingt et cinq Ministres et cinq Secrétaires d’État triés sur le volet. Il n’y a pas de miracle, seul le travail paie. Toutefois, l’on ne peut réussir sans une bonne concentration sur les objectifs fondamentaux, d’où l’importance, pour certains compatriotes, de marquer une pause électorale et d’observer une trêve citoyenne. En effet, nos organes auditifs souffrent du ramdam des parleurs dont les échos sont distillés à longueur de journée. Pour l’amour de DIEU, que ces jaseurs aient pitié de nos oreilles. Ces dernières grésillent du fait de leur éruption sonore et de leurs explosions vocales, hélas, amplifiées par des haut-parleurs médiatiques.

Rien de concret ne saurait se faire dans la division, arrêtons donc le verbiage inutile, mettons-nous au travail et cultivons notre jardin. À l’image du Consul Cicéron s’adressant au conjuré Catilina devant le Sénat romain, il sied de poser justement deux grandes questions à ces personnes dont le quotidien se résumerait à la manipulation.

– Jusqu’à quand, Mesdames, Messieurs, sempiternels parleurs et adeptes du brouhaha, abuserez-vous de notre patience ?

– Jusqu’où votre audace vous conduira-t-elle ?

Quoi qu’il en soit, le Sénégal a tout compris et tous les citoyens vous ont découverts. En clair, toutes les personnes éprises de paix, de justice et de progrès ont fini de dépister vos intentions, avouées ou inavouées. De même, l’ensemble des acteurs socioprofessionnels ont détecté l’envie qui vous habite, l’antipathie que vous tentez de répandre via les plates-formes digitales ou autres plateaux de télévision ainsi que le dessein malsain que vous cherchez à réaliser sur le dos du pays. Croyez-vous, un seul instant, que nous ignorons votre arrière-pensée ? Détrompez-vous. L’élection du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE émane inéluctablement de la volonté du peuple sénégalais, seul souverain. Il faut l’accepter. Il faut surtout l’intégrer pour les cinq prochaines années. Reconnaître la fabuleuse victoire du 24 mars 2024, c’est rendre à César ce qui est à César et, à DIEU ce qui est à DIEU. N’a-t-on pas d’ailleurs assimilé cette historique accession à la magistrature suprême à un MIRACLE ? C’est pourquoi, nous n’arrivons pas à comprendre l’attitude de ceux qui, d’ores et déjà, montent sur leurs grands chevaux pour déverser leur courroux sur la nouvelle chose publique. Cela paraît bien prématuré d’autant plus que l’on est qu’au début de l’histoire, une histoire que nous souhaitons voir se muer en idylle entre les gouvernants et les gouvernés au grand bonheur de toutes et de tous.

                                                             Qu’ALLAH facilite tout. Mohamed Gassama, citoyen sénégalais de la Diaspora