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SITUATION PREOCCUPANTE A DAKARNAVE: Les travailleurs veulent leur implication dans le processus de renouvellement

Les travailleurs de DAKARNAVE souhaitent une implication dans le processus du renouvellement de ladite société. Pour y parvenir, ils invitent l’Etat du Sénégal à favoriser des négociations allant dans ce sens pour régler cette question une bonne fois.

Les travailleurs de DAKARNAVE ne comptent pas lâcher prise le combat de lutte syndicale déjà entamé jusqu’à obtenir satisfaction sur leur revendication.
Au cours des travaux, ce week-end, Pape Birama Diallo, Chef du département dialogue social de l’UNSAS, au nom de ses collègues, dit vouloir l’implication des travailleurs dans le processus du renouvellement de ladite société. « Je pense ce qui leur réunit aujourd’hui c’est de réfléchir sur les voies et moyens pour impliquer les travailleurs dans le processus parce que dans toutes les réformes qui sont entreprises au Sénégal depuis leur privatisation intervenue en 1999 dans tous les secteurs d’activités où l’Etat avait des capitaux détenait la plupart des capitaux, l’Etat s’était désengagé et dans les négociations, les syndicats étaient impliqués. Et, jusqu’à même détenir des actions dans les capitaux des entreprises qui sont mises en place », déclare-t-il.


Ainsi, ce dernier de penser que le moment est venu leur parler de l’affaire du contrat c’est des annonces qu’ils leur fassent à chaque fois. « Est- ce- qu’il y a renouvellement, reconduction tacite ? Mais tout cela, je pense qu’il mérite au plus haut niveau », se questionne Pape Birama Diallo.


Raison pour laquelle, il invite que l’Etat du Sénégal, à travers, les deux clés ou le Premier ministre doivent recevoir les syndicats des partenaires sociaux pour engager les négociations sur la question qui revient chaque jour. Telle que, liste le syndicaliste, « fin de contrat, reconduction, qui doit demain être le titulaire et qui est l’autoritaire contractante dans tout cela. Je pense qu’il est important d’édifier les partenaires sociaux sur le choix, les options du gouvernement par rapport à ses réformes qui sont des réformes d’une importance capitale parce qu’on va connaitre un port à mutation avec l’installation de port secondaire tout cela je pense que ça mérite une réflexion ».


Dans ce cadre, le Chef du département dialogue social de l’UNSAS dit être en train de mettre en place parce que l’UNSAS au sortir des dernières élections de représentativité est la première organisation syndicale dans le secteur portière, dans l’agglomération portière.
Au niveau du secteur maritime, il justifie que l’UNSAS aujourd’hui est majoritaire au port, au niveau des dockers, dans l’industrie de transformation.


Mais, dit M.Diallo, « il est important avec tous ses résultats obtenus que nous soyons, je crois que le devoir de vigilance nous impose à mettre en place aujourd’hui des structures de coordination pour qu’on règle l’ensemble des activités au sein de ce secteur professionnel c’est ça l’importance c’est peut-être le résultat ».
Pour les recommandations au sortir des travaux, il ambitionne que les travailleurs puissent disposer l’ensemble d’informations sur les instruments de gouvernance en matière de passation de marché public, de contrat de concession, ou contrat de partenariat public-privé et également en matière de contrat d’affermage.


Indiquant également que « tout cela doit être porté à la connaissance des travailleurs et c’est ce que nous sommes en train de faire pour doter les travailleurs d’instruments efficaces pour leur permettre de continuer leur mission de veille , de voir de vigilance mais droit de regard également sur ce qui se passe au sein du secteur ».
Les enjeux sont, selon lui, énormes parce que le Sénégal a des avantages comparatifs dans le secteur de la réparation navale d’une manière particulière, générale avec une côte plus de 700 kilomètres en tout cas une côte navigable.


« Il y a des enjeux énormes avec le pétrole gaz tout cela doit nous pousser à creuser la réflexion. Et, au terme de cette réflexion, nous soyons en mesure de dire on est prêt à relever l’ensemble des défis qui se pose défis de compétitivité, défis de qualification professionnelle, d’adaptation, d’innovation, d’expertise et le transfert de compétence nous permettra d’y arriver », conclut le syndicale.


Aissatou Mbène
COULIBALY