Accident de bus dans les Yvelines : les contrôles routiers renforcés ce week-end
Le gouvernement veut augmenter le nombre de dépistage d’usage d’alcool ou de drogue au volant. Cela pourrait se traduire sur la route dès ce week-end, après l’accident dans les Yvelines, et se poursuivre tout l’été.
Un nouveau drame qui pourrait amener à un nouveau tour de vis. Alors que deux personnes ont, encore, perdu la vie lors d’une collision entre une voiture dont le conducteur était alcoolisé et un autobus, dans les Yvelines, le gouvernement a décidé de sévir en ce week-end de chassé-croisé des vacances d’été.
Quelques heures après l’accident dans les Yvelines, le gouvernement a ainsi décidé du renforcement des contrôles ce week-end, a révélé BFMTV, citant une source gouvernementale. Une information dont Le Parisien a pu obtenir confirmation ce vendredi soir. Les autorités se sont fixé l’objectif d’augmenter les contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants sur les routes par rapport à l’été dernier.
La volonté de renforcer les contrôles ne date toutefois pas du dramatique accident de bus de ce vendredi. « On a fait 800 000 contrôles en 2022, on veut passer à 1 million, assurait, déjà, en mai Élisabeth Borne. On veut être très présent pour dissuader ce genre de comportements et sans doute renforcer les sanctions. » Puis, il y a tout juste dix jours, à l’issue d’un comité interministériel de sécurité routière, la Première ministre avait annoncé une série de 38 mesures visant à davantage « circuler en sécurité et en sérénité sur les routes de France ». L’une d’entre elles, « rendre obligatoire » la suspension du permis en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants, avait particulièrement retenu l’attention.
Réduire par deux le nombre de victimes d’accidents
À cette volonté de systématiser la suspension du permis d’un conducteur ayant fumé du cannabis ou pris de la cocaïne, s’ajoute un durcissement de la sanction : immobilisation, mise en fourrière et confiscation obligatoire du véhicule en cas de consommation cumulée d’un produit stupéfiant et d’alcool. La France s’est fixé un objectif ambitieux de réduire par deux le nombre de victimes d’accidents de la circulation sur la période 2021-2030.