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Coupe du monde 2018: La France s’impose devant l’Italie (3-1)

Grâce à des buts d’Umtiti, Griezmann et Dembelé, les Bleus ont écarté une équipe d’Italie en reconstruction (3-1) à deux semaines de leur premier match en Coupe du monde.

A Nice,

La Coupe du monde se rapproche et l’équipe de France ressemble de plus en plus à une équipe. C’est plutôt bon signe. En s’imposant contre l’Italie à Nice (3-1), les Bleus ont dévoilé un visage séduisant pour ce qui s’apparentait à un vrai match test après l’amical face à une Irlande inoffensive quatre jours plus tôt. Rassurant à deux semaines de l’entame du Mondial.

Des Bleus emballants et percutants

En décidant d’opérer sept changements dans son onze de départ, Didier Deschamps ne pouvait envoyer un message plus clair quant à sa volonté de voir quasi l’ensemble de ses troupes (seuls Varane et Areola n’ont pas encore joué une minute) avant le dernier match de préparation face aux USA samedi prochain à Lyon. Le défi a été réussi avec un jeu -le plus souvent de contre- emballant et des individualités au rendez-vous comme Mbappé, Griezmann, Dembélé, Tolisso ou encore le jeune Hernandez. Dans un 4-3-3 avec le Madrilène placé en faux numéro 9, les Bleus prenaient rapidement le contrôle des opérations grâce à Umtiti (1-0, 8e), avant que Griezmann ne double la mise sur penalty après un raid solitaire de Hernandez (2-0, 29e). Bousculés et vexés, les Italiens sauvaient (un peu) les apparences par Bonucci (2-1, 36e) juste avant la pause.

Un trio de feu en attaque

La suite ne fut qu’un cliché de ce qu’ont pu donner les France-Italie par la passé … avec les Bleus dans le rôle de l’équipe de contre et les Transalpins contraints de faire le jeu. Et avec le trio de feu Mbappé-Griezmann-Dembélé, la défense italienne a souffert. Enormément. Dans un scénario de match qui collait à ses qualités, le Barcelonais a démontré qu’il pouvait être une arme redoutable à l’image de son but somptueux inscrit du droit, lui le gaucher, dans la lucarne d’un Sirigu (3-1, 63e) dépassé par tant de talent. Somptueux.

Tolisso-Pogba, l’un brille, l’autre tousse 

Une scène traduit une autre réalité du moment. Au cours de la seconde période, le premier nommé est remplacé sous les applaudissements par Matuidi pendant que le second, sous les sifflets cédait sa place à Nzonzi. Si le Munichois a répondu aux attentes de «DD» en rendant une nouvelle copie séduisante pour sa 7e titularisation en 8 sélections, le Mancunien s’est montré terne et peu influent malgré sa position de milieu axe gauche, ce qu’il préfère. Traduction d’une courbe qui s’inverse entre les deux hommes ? La question mérite d’être posée. Et traduit aussi les problèmes de riches qui incombent à Deschamps.

Toutinfo sources le Figaro