Trois millions USD de la BAD pour l’agriculture et la jeunesse africaines
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’établir, en collaboration avec la Fondation américaine Rockefeller, un nouveau fonds doté de 3 millions de dollars, soit plus d’un milliard et demi de CFA, pour propulser l’agriculture et l’emploi des jeunes en Afrique, selon un communiqué de l’institution bancaire reçu vendredi à APA.
Selon la note, le Fonds viendra en soutien à la Plateforme Leadership pour l’Agriculture (L4Ag), un réseau de ministres africains des Finances et de l’Agriculture créé par la fondation Rockefeller et qui entre dans le cadre de la priorité Nourrir l’Afrique. Il va accompagner le programme Codage pour l’emploi de l’initiative « Des emplois pour les jeunes en Afrique (JfYA, sigle en anglais) », dont le but est d’accroître l’emploi et l’entrepreneuriat inclusif parmi les jeunes en Afrique dans le cadre de l’une des cinq priorités stratégiques de la BAD, à savoir l’amélioration de la qualité de vie des populations en Afrique. Ces deux programmes s’inscrivent dans le cadre des activités de la Banque en ce qui concerne ces priorités, également appelées High 5, précise la note. Elle souligne que les contributions subséquentes pourraient appuyer les autres priorités des High 5, c’est-à-dire, celles visant à éclairer l’Afrique, l’alimenter en énergie, l’industrialiser et l’intégrer.
« Nous sommes ravis de nous lancer dans cette action avec la Fondation Rockefeller. Il s’agit du coup d’envoi d’opérations de grande envergure dans quelques domaines distincts », a soutenu Jennifer Blanke, vice-présidente chargée de l’agriculture et du développement humain et social à la Bad, l’une des signataires de l’accord.Poursuivant, elle a expliqué que « malgré toute l’importance de ce financement, ce qui compte avant tout, ce n’est pas tant l’argent, mais le partenariat ». Prenant également la parole, l’administrateur délégué de la Fondation Rockefeller pour l’Afrique, Mamadou Biteye, a estimé que ce partenariat « revêt une importance critique » parce que visant à mener à « la transformation de l’Afrique ».
Ainsi, espère-t-il que « notre contribution aura un effet catalytique pour réunir d’autres ressources (pas seulement financières) qui permettront à la Banque africaine de développement d’atteindre des résultats dans la réalisation de ses High 5 », a-t-il conclu.
Source APA