ActualitéContributionPolitique

À tout seigneur, tout honneur. (Par Boubacar Ahmed Sy)

Le Sénégal est un pays démocratique. Les grands hommes l’ont bâti. Ils ont renforcé la démocratie sénégalaise chantée ici et ailleurs.

Léopold Sédar Senghor, père de la nation, bâtisseur d’une nation, a été le premier à vivifier la démocratie sénégalaise, à la rendre exemplaire, à la rendre source d’inspiration pour d’autres pays.

Les Présidents de la République du Sénégal Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’y ont rien diminué. Ils ont renforcé la démocratie sénégalaise, chacun avec son style.

Son Excellence, le Président de la République du Sénégal actuel Macky Sall, en décidant de ne pas être candidat alors que la loi constitutionnelle relative au mandat le lui permettait, a renforcé d’une manière vigoureuse la démocratie sénégalaise, d’une part ; a confirmé la place du Sénégal dans les plus grandes démocraties du monde, d’autre part.

Quelle décision !

Aujourd’hui, il est confirmé que le Sénégal n’a de leçons à prendre d’aucun pays. Ses bâtisseurs ont chacun, au moment fatidique, celui de partir, placé le pays au-dessus d’eux. Ils sont tous sortis par la grande porte.

Tous ont montré être patriotes et républicains jusqu’aux orteils. Des termes, patriotisme et républicain, utilisés à profusion et en toute ignorance de leur réelle signification par beaucoup.

Au demeurant, le Président de la République a placé le pays au-dessus de toutes contingences politiques. Il a mis le pays au-dessus de toutes partisanneries politiques. Il a montré une réelle force politique.

En prenant cette décision de ne pas se présenter alors que sa côte de popularité n’est pas aussi basse que l’on pense, le Président de la République Macky Sall a confirmé deux vérités :

1. Que c’est un véritable chef d’Etat, père de la nation et homme d’une rigueur infaillible.

2. Qu’il sait prendre la bonne décision au bon moment.

Relativement à ce deuxième point, le Président Macky Sall n’a jamais tergiversé à ce niveau.

Ce qui fait de lui un homme politique lucide, froid et extrêmement précis.

D’ailleurs, force est de constater qu’il n’est pas encore fini politiquement. Un tour à l’international serait une bonne option, le temps de se faire désirer et, s’il le veut, revenir.

NB : le constat est qu’il est bien apprécié à l’international ou il s’active, pour le règlement, beaucoup de conflits et omniprésent dans beaucoup de sommets.

Par ailleurs, nous sommes fiers de l’avoir accompagné politiquement et remercions le génie du Président Mamadou Racine SY qui a désigné tôt Macky Sall et qui a tenu à toujours l’accompagner pour l’émergence.

Nous aurions aimé le voir continuer. Cependant, nous sommes heureux de le voir confirmer notre pensée de lui à savoir l’homme immense qu’il est, soucieux du Sénégal de son intérêt et de son image. 

Aujourd’hui, le bilan du Président Macky Sall est d’une beauté.

Il a transformé ce pays qu’il a pris quasiment en ruine.

Nous nous souvenons tous de 2012 comment était le Sénégal avec une anomalie jamais comprise à savoir une aridité, sécheresse dans les caisses de l’Etat. Boutade des pontes de l’ex-régime libéral, conscientes de l’état de déliquescence du Sénégal en 2012.

Ce pays a été redressé. Il a été innové. Il a été modernisé.

Tout n’a pas été bon. Beaucoup de choses ont été mal faites. Parce qu’un bilan c’est un actif et un passif.

Heureusement que l’actif est de loin plus conséquent que le passif.

Aujourd’hui, le Benno Book Yakaar demeure fort s’il sait écouter son Excellence.

En effet, sa cote de popularité a grimpé comme une flèche.

En bon directeur de campagne, il fera gagner n’importe qui.

Il y’aura sans doute dans la Grande Majorité Présidentielle quelques candidatures. Mais elles doivent être concertées.

Le pouvoir devrait rester entre les mains d’un Benno assaini et épuré de vermines qui aura comme mission principale de continuer le travail entamé.

Il ne faut aussi penser à l’hypothèse d’un second tour. Raison pour laquelle, il faut des alliés sûrs à même de soutenir le premier qui arrive au premier tour de l’élection présidentielle.

Concernant le parti présidentiel qui n’est pas à la hauteur de son champion, ils ont la manie de saborder toute élection et de scier la branche ; il n’est à cesser de le dire, la branche sur laquelle ils sont assis.

Ils doivent aujourd’hui être plus concentrés et faire preuve d’une rigueur tout aussi infaillible à l’instar de leur mentor.

Cela est clair, net et précis.

A défaut, en jouant aux récalcitrants, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer.

Ainsi, en définitive, les cartes sont-elles redistribuées.

Si l’opposition sera représentée, elle n’a pas trop de chance.

Excepté un Idrissa Seck qui peut entrer dans les grâces de l’homme fort du moment distingué Macky Sall et qui ne vas pas pour leur déplaire.

NB : Au Sénégal, la question du mandat présidentiel est close définitivement. 

Boubacar Mohamed SY

Juriste.

Alsar.

Conseiller Municipal / Commune de Patte d’oie