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Il y a dix ans, la prise de pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi jetait une nouvelle chape de plomb sur les libertés en Égypte

Le 3 juillet 2013, le premier président démocratiquement élu d’Égypte était renversé par un coup d’État militaire, après seulement un an au pouvoir. Son successeur, Abdel Fattah al-Sissi, a, depuis, modifié la Constitution pour restreindre les libertés et mater toute opposition. Aujourd’hui, au moins 60 000 prisonniers politiques sont incarcérés en Égypte, selon les ONG de défense de droits de l’homme.