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IPRES : L’intersyndicale des travailleurs bande les muscles et menace

L’Intersyndicale des Travailleurs de l’IPRES annonce une grève générale le mardi 18 Juillet 2023, d’une durée de 48 heures renouvelable. Ils l’ont fait savoir lors d’un point de presse organisé, ce mardi, devant la direction générale. Munis de brassards rouges et des sifflets à la bouche, les travailleurs sont revenus sur leurs revendications qui portent, entre autres, sur l’augmentation des salaires et non l’augmentation d’une rubrique de salaire ; la hausse de la prime de logement comme dite dans le protocole d’accord du 05 mai 2022 ; la finalisation du processus de reclassement des 67 agents identifiés en 2022 comme ayant fait plus de 10 ans sans jamais avancés, l’accord d’établissement pour mettre fin à une gestion des ressources humaines non normée, faite de népotisme, d’iniquité et d’injustice. Dans une déclaration lue devant la presse, les travailleurs ont tenu « à rectifier les clichés instrumentalisés à dessein dans la tête de l’opinion comme quoi que les travailleurs de l’Institution roulent sur de l’or ». « Il était dit devant la presse au mois de novembre 2021 par le PCA MR SY que beaucoup de retraités reprennent d’ailleurs, qu’il faut que nos responsables nous disent la vérité car ce qu’il était auparavant ne l’est plus. Il faut qu’on sert la ceinture. On se demande depuis lors de quel personnel faisait-il allusion ? Nous, qui percevons les mêmes salaires depuis 2007 sans un système d’avancement démocratique, juste et transparent ? ». Revenant sur le fonctionnement de l’IPRES, ils ajoutent : « nous constatons tous que le PCA a atteint ses limites objectives car ayant largement dépassé son mandat de deux ans pour se retrouver à la tête de l’Institution pendant plus de neuf ans. Vous comprenez par-là, qu’il est le premier à piétiner les textes de I’IPRES avec la complicité de l’Etat et de certaines centrales syndicales minoritaires. Sinon comment expliquer qu’ils se complaisent dans cette situation de non renouvellement ? ».

Par ailleurs, ils ont répondu à leur Directeur Général avec son fameux son de cloche : « je n’ai pas de pouvoir, je ne peux que proposer… ». « Alors que le Code du travail est clair : c’est le DG qui est l’interlocuteur des représentants des travailleurs. Mais quelque part, il a raison. Les textes de l’IPRES sont clairs. En réalité, ils ne parlent pas de Directeur Général mais de Directeur tout court. Par conséquent, tout le pouvoir de décisions est entre les mains du CA composé comme disent les textes par des administrateurs bénévoles ; du bénévolat déguisé. Il n’y a pas plus difficile qu’un délégué qui part dans une rencontre mensuelle avec la DG en connaissant à l’avance l’issue (rien de rien). Un Secrétaire Général timoré qui ne se manifeste que lorsqu’il s’agit de bloquer l’exécution des budgets des directions et services opérationnels. Depuis 2019, ce sont toujours les mêmes budgets qui sont repris car ils n’ont jamais été exécutés. Dans le cadre du travail, il n’impulse rien du tout comme à l’image de son Directeur Général », ont-ils rétorqué.

Selon eux toujours, l’intersyndicale a été très responsable dans sa démarche depuis 2021 en se limitant qu’à alerter par des Assemblées Générales, des Points de Presse, des ports de brassards rouges et des dépôts de conflits collectifs à la DGTSS sans jamais avoir une oreille attentive à la hauteur des problèmes. « Nous prenons l’Etat, les usagers et l’opinion nationale à témoin, qu’après avoir épuisé toutes les procédures légales que nous offre le code du travail, l’Intersyndicale des Travailleurs de l’IPRES annonce une grève générale le mardi 18 Juillet 2023, d’une durée de 48 heures renouvelable », ont-ils conclu.

Avec Emédia