Saccage du BRT : Risque de report de la date de livraison du projet
En effet, le chef de projet Ageroute BRT justifie ce retard par le saccage de 19 stations de BRT sur les 23, de Guédiawaye à Petersen. Dans la foulée, il évoque que de nouvelles dépenses vont être effectuées pour le rachat du matériel détruit qui va venir de l’étranger.
«Nous avons eu à noter des dégâts après le passage des manifestants sur les signalisations lumineuses qu’on appelle feux rouges du BRT. On a constaté que tous les feux ont été vandalisés à Guédiawaye et aux Parcelles-Assainies et vers Grand-Dakar. La même remarque aussi a été faite sur l’éclairage public et même l’aménagement paysager a été vandalisé. Aujourd’hui, on est en train de faire l’état des lieux pour avoir une analyse exhaustive de tous les dégâts avec les huissiers. Sur les 23 stations du BRT, pratiquement toutes les 19 ont été saccagées. C’est la quasi-totalité. Il serait difficile de donner une idée sur les coûts, mais ce qu’on peut dire, c’est que l’impact financier est là et va être important, notamment pour l’État du Sénégal. Et on peut s’attendre également à un risque de report sur le délai de livraison prévu pour décembre prochain, parce que les équipements saccagés ne sont malheureusement pas fabriqués au Sénégal et quand on passe la commande à l’étranger, on risque d’attendre au moins deux à trois mois. Ce qui fait que le délai de livraison du projet pourrait connaître un retard», soutient Khadim Niang, le chef du projet Ageroute BRT sur RFM.