Le Canard enchaîné : le licenciement de Christophe Nobili refusé par l’inspection du travail
Le journaliste Christophe Nobili avait été mis à pied par Le Canard enchaîné après avoir révélé des soupçons d’emploi fictif au sein de l’hebdomadaire. La décision de l’inspection du travail est susceptible de recours.
Le licenciement de Christophe Nobili par Le Canard enchaînéa été refusé par l’inspection du travail, a annoncé ce mercredi ce journaliste qui avait révélé des soupçons d’emploi fictif au sein de l’hebdomadaire satirique. « L’inspection du travail vient de rejeter la demande d’autorisation du Canard enchaîné pour mon licenciement », a-t-il déclaré.
Cette décision, datée du 15 mai, est susceptible de recours. Mais, en attendant, le Canard enchaîné « est obligé de me réintégrer et de me verser mon salaire » car ce recours « n’est pas suspensif », a assuré le journaliste. Selon lui, le recours peut être déposé dans un délai de deux mois soit devant le tribunal administratif, soit devant le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Une décision « brutale, injuste et abusive »
Le directeur général délégué du Canard, Nicolas Brimo, a confirmé avoir reçu la décision de l’inspection du travail et indiqué que le journal ne souhaitait pas faire de commentaire. Pour sa part, Christophe Nobili s’est dit « content », estimant que la décision de le licencier était « brutale, injuste et abusive ».